La Havane, 2 mars, (RHC)- Les Nations Unies ont accordé au gouvernement intérimaire du Pérou un délai de 60 jours pour rendre compte des allégations de meurtres et autres abus dans la répression des manifestations.
Alors que le gouvernement a gardé la discrétion sur la question jusqu'en fin d'après-midi, les membres du Congrès Susel Paredes et Flavio Cruz ont estimé que l'ultimatum virtuel du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme était pertinent, en raison de la gravité des 60 décès, la plupart par armes à feu et au cours d'émeutes.
Les explications demandées sont liées à une visite du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui, dans un rapport préliminaire, a émis des critiques sévères à l'encontre du gouvernement péruvien.
Le texte dénonce "l'usage excessif présumé de la force, avec un nombre élevé de morts illégales, l'usage abusif présumé des infractions pénales de terrorisme contre les manifestants et les dissidents, les détentions arbitraires présumées" et d'autres violations.
Source : Prensa Latina