Buenos Aires, 18 avril (RHC) Des centaines de personnes ont manifesté aujourd’hui à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine contre la présence dans ce pays du général Laura Richardson, cheffe du Commandement Sud des États-Unis.
Les manifestants ont dénoncé le fait que la visite de Richardson est due à l'intérêt du gouvernement américain de garantir le pillage des ressources naturelles de la région et de prendre le contrôle de ce que l’on appelle le triangle du lithium, formé par l’Argentine, la Bolivie et le Chili.
Les manifestants ont crié à tout moment contre l'impérialisme et pour la défense de la souveraineté argentine, avec le slogan "Patria Si, Colonia NO" (Patrie Oui, Colonie Non). Ils ont dénoncé le fait que Richardson est "un instrument militaire du Pentagone et de l'OTAN dans notre région".
"Laura Richardson est celle qui a mis à nu dans de multiples discours la stratégie néocolonialiste des États-Unis pour s'approprier les biens communs de notre Grande Patrie, pour les mettre au service de ses chaînes d'approvisionnement et pour arrêter l'effondrement de son arrogance impériale", ont déclaré les organisations dans le document de l'appel.
Les participants ont dénoncé le fait que la visite du général est due à l'intérêt de la Maison Blanche de garantir le pillage des ressources naturelles de la région et de s'emparer du soi-disant triangle du lithium qui comprend l'Argentine, la Bolivie et le Chili.
Ils ont également critiqué l'attitude du gouvernement qui, selon eux, a non seulement signé un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) qui subordonne le pays à sa tutelle, mais reçoit aussi périodiquement de hauts fonctionnaires américains qui viennent faire pression sur le pays.
"L'agenda de la misère planifiée que le "Staff Report" du FMI expose est docilement exécuté contre notre humble peuple, qui subit les conséquences indéniables d'un modèle économique qui n'assure que la répartition des richesses dans les bilans des groupes économiques", ont-ils déclaré.
Les manifestants ont également brûlé des drapeaux et des poupées représentant le Fonds monétaire international. Ils ont également indiqué qu'"il est temps de commencer à reconstruire un programme patriotique qui place les objectifs du militantisme dans la clé de la libération nationale". (Source Telesur)