La Havane, 9 mai, (RHC)- Plus de 80% des Équatoriens rejettent l'administration du président Guillermo Lasso au moment où celui-ci est sur le point de faire l'objet d'un procès en destitution à l'Assemblée nationale pour le délit présumé de détournement de fonds.

Selon les données d'avril dernier de l'institut de sondage Imasen S.A., 82,8 % des personnes interrogées désapprouvent l'administration du président, qui sera au pouvoir depuis deux ans le 24 mai.

La même étude indique que 69 % des personnes interrogées pensent que le président est coupable des allégations qui pèsent sur lui.

Au total, 1 500 personnes ont été interrogées dans les provinces de Guayas, Pichincha, Manabí et Azuay, dans le cadre d'un sondage dont la marge d'erreur est d'environ 2,5 %.

La directrice d'Imasen, Giovanna Peñaflor, a commenté à la station de radio Radio Sonorama que les résultats révèlent comment, pour les citoyens, le pays vit aujourd'hui "la pire crise de l'histoire", principalement en raison de la vague d'insécurité, dont ils accusent le gouvernement de ne pas l'avoir enrayée.

Le président Lasso est accusé d'avoir eu connaissance d'irrégularités dans un contrat de transport de pétrole brut entre l’entreprise publique Flotte pétrolière équatorienne et la société Amazonas Tanker et, malgré le fait qu'il était préjudiciable à l'État, il n'a rien fait pour le suspendre.

Des organisations sociales ont appelé à manifester aujourd’hui devant le siège de l’Assemblée Nationale à Quito pour exiger le départ de Lasso.

Source : Prensa Latina