La Havane, 8 juillet (RHC)-  La présidente péruvienne, Dina Boluarte, a terminé ce vendredi ses sept mois de mandat avec une désapprobation massive de son administration ratifiée par un sondage privé.

Le sondage réalisé par la société Datum indique que le rejet de la présidente atteint 77 %.

L'opinion négative atteint 92 % dans le sud du pays, théâtre principal des grandes manifestations déclenchées après qu'elle a succédé au président Pedro Castillo, emprisonné et destitué, le 7 décembre 2022.

Les manifestations ont duré jusqu'en mars dernier, avec un bilan d'environ 70 morts, pour la plupart des civils abattus lors des manifestations. Des organismes nationaux et internationaux ainsi que des organisations sociales ont dénoncé de graves violations des droits de l'homme commises par la police et l'armée.

Ces événements font l'objet d'enquêtes du ministère public, qui n'ont jusqu'à présent donné aucun résultat, et la grande majorité des régions péruviennes se préparent à une vague de protestation nationale de dix jours à partir du 19 juillet.

Comme lors des précédentes manifestations contre le gouvernement, les protestations annoncées exigent la démission de Dina Boluarte, de nouvelles élections présidentielles et législatives ainsi qu'une assemblée constituante.

Le Premier ministre, Alberto Otárola, qu’un précédent sondage avait signalé comme le véritable gouverneur en coulisse, a annoncé la tenue d'élections présidentielles et législatives.

Le sondage a montré un résultat plus mauvais pour le parlement à majorité conservatrice, avec 86 % de désapprobation et seulement 9 % d'approbation.

Source : Prensa Latina