La Havane, 17 juillet, (RHC)- Le gouvernement péruvien a annoncé ce dimanche le déploiement de 24 mille policiers à Lima pour veiller à l'ordre face aux manifestations imminentes de l'opposition
"Nous disposons actuellement de 24 000 policiers formés et prêts à répondre aux attentes", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Vicente Romero, à propos des manifestations de dix jours prévues par un groupe d'organisations sociales pour exiger la démission de la présidente Dina Boluarte, qui doivent débuter le 19 de ce mois.
Il a ajouté que la police nationale disposait d'un plan d'opérations complet, tenant compte de ce qu'il a qualifié de "manifestations sociales très violentes", qui ont eu lieu entre décembre et mars contre la promotion de Mme Boluarte en tant que successeur de Pedro Castillo, au cours desquelles au moins 49 civils ont trouvé la mort.
Dans le cadre des préparatifs du gouvernement, la police a procédé cette fin de semaine à une démonstration de force avec un défilé de cinq mille hommes et voitures blindées.
De son côté, le Conseil d'État, convoqué par la présidente Boluarte, a tenu une réunion inhabituelle.
Nous demandons aux autorités d'appliquer, conformément à la loi, l'usage légitime de la force et de garantir la sécurité et l'intégrité de ceux qui participeront à la marche, ainsi que la paix et la tranquillité de ceux qui décideront de ne pas y participer", a déclaré le Conseil d'État dans un communiqué.
L'ancienne Première ministre, Mirtha Vasquez a considéré le message comme une menace et, s'adressant à Alberto Otárola elle a déclaré dans un message : "Il vous appartient d'invoquer le respect des droits fondamentaux du peuple et de défendre les politiques démocratiques".
L'ancien ministre de la Justice, Alejandro Salas, a quant à lui critiqué le gouvernement pour ne pas avoir cherché à dialoguer avec la société ou à trouver des solutions à la crise après six mois au pouvoir.
Source : Prensa Latina