La Havane, 25 juillet, (RHC)- Le parti de droite Union démocratique indépendante, UDI, du Chili bloque le débat sur la réforme des pensions de retraite proposée par le gouvernement de Gabriel Boric.

La ministre chilienne de l'Intérieur, Carolina Tohá, a fustigé ce lundi la décision de l’UDI de se retirer de la table technique de dialogue.

Prendre les retraités en otage, c'est perdre totalement notre sens des responsabilités, a déclaré à ce sujet Carolina Tohá au Diario de Cooperativa.

Depuis huit mois, une proposition d'augmentation des pensions envoyée par l'exécutif est bloquée au Congrès national.

L'UDI a mis pour condition à son retour à la table technique de négociations la démission du ministre du Développement social, Giorgio Jackson, suite au cambriolage du bâtiment du développement social.

La ministre du Travail et de la Protection sociale, Jeannette Jara, a quant à elle qualifié de grave le fait de placer les querelles partisanes au-dessus des intérêts des retraités.

Dimanche, des milliers de personnes ont manifesté à Santiago et dans d'autres villes du Chili pour demander au Parlement d'approuver la réforme des retraites et de condamner les abus des administrateurs des fonds de pension (AFP).

Luis Mesina, porte-parole de la Coordinatrice Pas plus AFP, a dénoncé le fait que les compagnies d'assurance continuent à faire d'énormes profits sur l'épargne des travailleurs, tout en leur versant des pensions misérables.

Source : Prensa Latina