Chiapas, Mexique, 22 oct (RHC) Le président vénézuélien Nicolás Maduro est arrivé aujourd'hui au Mexique pour participer au sommet sur les migrations organisé par son homologue mexicain, Andrés Manuel López Obrador.

La délégation vénézuélienne est arrivée à l'aéroport international de Palenque, dans l'État du Chiapas, où elle a été reçue par Ariadna Montiel, secrétaire à l'action sociale de l'exécutif, par l'ambassadeur aztèque à Caracas, Leopoldo Gyves de la Cruz, et par son homologue vénézuélien ici présent, Francisco Arias.

Le leader bolivarien a voyagé en compagnie de la première combattante et députée à l'Assemblée nationale (Parlement), Cilia Flores.

La présidente du Honduras, Xiomara Castro

Quelques heures auparavant, la chef d'État du Honduras, Xiomara Castro, était arrivée à l'aéroport international de Palenque, au Chiapas, accompagnée du ministre hondurien des Affaires étrangères, Eduardo Enrique Reina, et du secrétaire privé, Héctor Manuel Zelaya, pour participer, avec d'autres dirigeants d'Amérique latine et des Caraïbes, au sommet sur les migrations organisé par le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador.

Le sommet a pour but de définir les politiques migratoires et devrait réunir les autorités de pays de la région tels que Cuba, la Colombie, le Venezuela, le Honduras, le Salvador, le Guatemala, le Panama, l'Équateur, Haïti, le Belize et le Costa Rica.

Le ministère mexicain des affaires étrangères a indiqué que les participants exploreront des actions coordonnées et analyseront les causes de la mobilité humaine, telles que la pauvreté, l'inégalité et le manque d'opportunités.

Il y a quelques jours, M. López Obrador a déclaré qu'ils allaient se réunir pour discuter de la question de la migration "parce que nous sommes très préoccupés" par l'augmentation des flux migratoires et que nous devons chercher des solutions, nous attaquer aux causes et faire en sorte que les gens n'aient pas besoin de quitter leur ville natale pour émigrer.

Il a déclaré qu'il s'agirait d'une réunion "très utile et opérationnelle", car nous devons parvenir à des accords, et nous pouvons le faire ensemble, pour faire face au phénomène migratoire tout en respectant les droits de l'homme, en offrant des options et en protégeant les personnes.

Nous sommes préoccupés non seulement par le fait qu'il y a de plus en plus de migrants, mais aussi par le fait que les risques sont plus grands, en particulier dans notre pays, a-t-il déclaré. (Source:PL)