La juge Johan Donoglouw, présidente de la Cour internationale de justice, a expliqué, lors de la lecture de l'arrêt, que les ordonnances de mesures conservatoires ont un effet contraignant et créent des obligations juridiques internationales.Photo : Guyana Chronicle.
Amsterdam, 2 décembre (RHC) La Cour internationale de justice a demandé aux gouvernements du Venezuela et de la Guyane de ne pas aggraver le différend sur le territoire de l'Essequibo. Elle a demandé aux deux pays de s'abstenir de toute action dans l'attente d'une décision finale sur le litige.
Le juge Johan Donoglouw, président de la Cour internationale de justice, a expliqué, à la lecture de l'arrêt, que les ordonnances assorties de mesures conservatoires ont un effet contraignant et créent des obligations juridiques internationales.
Fin octobre, la Guyane a déposé une demande de mesures conservatoires au motif que le Venezuela ne devrait pas organiser le référendum, prévu pour le dimanche 3 décembre, jusqu'à ce que la Cour internationale de justice se prononce sur les questions de fond afin de déterminer si la sentence arbitrale de 1899 est valide.
L'État vénézuélien a assuré que le référendum prévu pour dimanche aurait lieu.
D'autre part, la Communauté des Caraïbes (CARICOM) rappelle que le différend est porté devant la Cour par décision du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, en vue d'un règlement définitif conformément aux dispositions de l'Accord de Genève de 1966 auquel les deux parties sont liées.
La CARICOM appelle également au respect de la région en tant que zone de paix et à ce que la tranquillité de la zone, essentielle à la prospérité économique et au bien-être social de tous les pays des Caraïbes et d'Amérique latine, ne soit pas perturbée.