La Havane, 11 décembre, (RHC)- Le Venezuela a remercié la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et la Communauté des États de la Caraïbe (CARICOM) pour leurs efforts visant à promouvoir un dialogue direct de haut niveau avec le Guyana.
Sur son compte X, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a déclaré que le gouvernement du président Nicolas Maduro et le peuple vénézuélien "sont pleinement convaincus que le différend territorial ne sera résolu que par le dialogue, le respect mutuel et l'engagement de préserver la région comme une zone de paix et libre de toute ingérence".
Jeudi, Nicolas Maduro et son homologue du Guyana, Irfaan Ali, se rencontreront à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, sous les auspices de la CELAC et de la CARICOM, pour aborder le différend territorial sur l’Essequibo, un territoire de quelque 160 mille kilomètres carrés riche en pétrole. Le litige qui dure depuis plus d’un siècle, est monté d’un cran ces dernières semaines avec des accusations réciproques.
Le Venezuela a dénoncé l’appel d’offres à l’égard des transnationales du pétrole dont Exxon Mobile dans des eaux non encore délimitées.
Le Guyana a qualifié de menace pour son intégrité territoriale le référendum organisé au Venezuela pour la défense de l’Essequibo.
Le gouvernement bolivarien a quant à lui qualifié de provocation les manœuvres militaires conjointes du Guyana et du Commandement Sud des États-Unis et dénoncé les desseins de Washington d’installer des bases militaires sur le sol guyanais.
Le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonçalves qui assure la présidence tournante de la CELAC, a souligné samedi que les deux parties étaient d'accord sur "la poursuite de la coexistence pacifique, l'application et le respect du droit international et l'évitement du recours à la force ou à la menace de la force".
Les deux parties ont publiquement fait part de leur engagement en faveur des Caraïbes en tant que zone de paix et du maintien du droit international, a-t-il déclaré.
Samedi, le président Irfaan Ali a assuré que "la frontière terrestre n'est pas sujette à discussion" puisqu'elle est actuellement devant la Cour internationale de justice et que "lorsqu'elle sera jugée, elle sera pleinement respectée par le Guyana".
Le gouvernement bolivarien s'est également félicité de la tenue de la réunion avec le Guyana et a ratifié "la position historique sur les droits souverains incontestables" du Venezuela sur l'Essequibo, ainsi que la nature légitime et pacifique de "sa revendication".
Source : Prensa Latina