Le document, qui a été préparé par le système d'alerte précoce, révèle que 66% de ce type d'homicides se concentre notamment dans les départements du Cauca, d’Antioquia, de Nariño et de Valle del Cauca.
"Ces homicides coïncident avec les zones du pays où les principaux groupes armés illégaux sont actifs, tels que les Forces d'autodéfense gaitanistes de Colombie, également connues sous le nom de Clan du Golfe, l'ELN [Armée de libération nationale], l'État-major central des FARC et
Le groupe le plus touché est celui des dirigeants communautaires, qui représentent 69 des 163 assassinats, car leur activité "se concentre sur la recherche de solutions aux problèmes fondamentaux des communautés", ce qui rend la situation très "critique", a-t-il ajouté.
Le Défenseur du peuple colombien a souligné que dans les dialogues que le gouvernement du président Gustavo Petro mène avec différentes organisations armées, l'exécutif devrait "exiger [...] la fin des crimes qui détruisent la démocratie dans les territoires".
"Il est affligeant de voir ce que vivent quotidiennement ceux dont la cause est la défense des droits des personnes, qui risquent leur vie en permanence pour servir les communautés", a-t-il déploré.
Source : RT