Damas, 22 septembre (RHC-PL) Le gouvernement syrien a lancé une mise en garde sur l'utilisation possible d'armes chimiques par les djihadistes de l'État Islamique contre des civils syriens, le but de cette manœuvre étant de faire porter la responsabilité des attaques au président Bashar al Assad.
Dans un communiqué publié dimanche, le ministère syrien des Affaires étrangères indique que suite à l'avancée des troupes gouvernementales dans la Ghouta de Damas et au nord de la ville de Hama, les extrémistes pourraient inventer un prétexte pour justifier une agression armée des pays occidentaux, comme en 2013.
Par ailleurs, les djihadistes de l'État Islamique ont fait exploser une église arménienne dans la ville syrienne de Deir Ezzor, à 460 kilomètres au nord-ouest de la capitale.
Les autorités ont indiqué que l'attentat des extrémistes sunnites a visé l'église Shuhadaa al Arman construite en 1991 en hommage aux victimes du génocide arménien perpétré par l'Empire Ottoman.
Des experts internationaux et des organisations non-gouvernementales ont tiré la sonnette d'alarme sur la multiplication des attaques de l'État Islamique contre des églises chrétiennes et d'autres lieux de culte situées dans le territoire contrôlé par cette organisation terroriste.