La Havane, 3 mai, (RHC)- Le ministre colombien des Affaires étrangères en charge, Luis Gilberto Murillo, a déclaré ce jeudi que la rupture des relations diplomatiques avec Israël est une forme de protestation véhémente contre les attaques prenant pour cible la population palestinienne.

Au cours d’un point de presse à Bogota, il a rappelé que le président Gustavo Petro avait évoqué la possibilité de rompre les relations avec Israël à la fin de l’année dernière et puis fin mars, suite à l’approbation par l’ONU de la résolution demandant le cessez-le-feu tenant compte du Ramadan.

Il a ajouté que le gouvernement colombien a attendu le dénouement des conversations sur le cessez-le-feu et l’accès de l’aide humanitaire, ce qui a été rejeté par Tel-Aviv.

Le chef de la diplomatie colombienne a fait remarquer que ce qui est en jeu est le droit international, le droit international humanitaire et la consolidation du multilatéralisme.

Mercredi, le président Petro a qualifié le gouvernement de Benjamin Netanyahu de génocidaire.

"On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d'extermination d'un peuple entier", a déclaré le président colombien. "Si la Palestine meurt, l'humanité meurt", a-t-il lancé, déclenchant les vivats de la foule qui s’était rassemblée sur la Place Bolivar de Bogota pour la journée internationale des travailleurs.

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