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La Havane, 28 août, (RHC)-  La Haute Cour de Bogota a rejeté mardi la demande d'annulation du procès contre l'ancien président Alvaro Uribe (2002-2010) pour les crimes présumés de corruption, de subornation de témoins et de fraude procédurale.

La cour suprême a ratifié la décision prise précédemment par le 44e juge pénal de Bogota, qui avait déjà rejeté la demande d'annulation présentée par la défense de l'ancien président.

Le juge Manuel Antonio Merchan a conclu que l'argument de l'avocat d'Uribe, selon lequel des erreurs de procédure avaient été commises, n'était pas fondé et que le procès allait donc se poursuivre. La genèse de l'affaire remonte à 2012, lorsque l'ancien président a dénoncé le sénateur Ivan Cepeda pour avoir prétendument accordé des avantages à des témoins afin qu'ils l'accusent, lui et sa famille, d'avoir des liens avec les paramilitaires.

Après avoir examiné l'allégation, la Cour suprême de justice a rejeté la plainte et a statué que c'était Uribe qui faisait un faux témoignage contre Cepeda.

En 2020, il a été contraint de démissionner de son poste de sénateur ce qui a permis à son affaire de passer devant la justice ordinaire.

À l'époque, le bureau du procureur a décidé qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour le poursuivre.

Cependant, le 16 janvier, le premier procureur délégué auprès de la Cour suprême de justice, Gilberto Villarreal, a rouvert le dossier et déterminé qu'il existait des preuves suffisantes pour l'inculper.

Compte tenu des éléments de preuve, le bureau du procureur a accusé l'ancien chef d'État et a estimé qu'il avait bénéficié du soutien conscient, délibéré et systématique de plusieurs personnes qui, pour le soutenir, ont élaboré des preuves pour démontrer des faits ou des situations qui étaient partiellement vrais et ne correspondaient pas à la réalité.

Source : Prensa Latina