Brasilia, 11 juin, (RHC).- Dilma Rousseff, séparée provisoirement de son poste de présidente et qui fait face à un procès politique pour une prétendue responsabilité fiscale, s'est prononcée pour l'organisation d'un référendum sur la tenue d'élections anticipées, au cas où elle ne serait pas destituée lors du procès à son encontre.

Dilma Rousseff a signalé que la population doit être consultée pour restituer le pacte constitutionnel rompu par ce procès politique.

Un récent sondage a prouvé que plus de 25% des Brésiliens ont une opinion négative du gouvernement par intérim de Michel Temer et que la majorité veut que de nouvelles élections soient organisées cette année.

Par ailleurs des milliers de Brésiliens ont pris part à une journée de mobilisations contre le gouvernement par intérim de Michel Temer, qui s'est étendue à 16 états de ce pays sud-américain. Les manifestants brandissaient des mots d'ordre comme Non au coup d'état ou Aucun droit de moins.

Wagner Freitas, président de la Centrale Unique des Travailleurs a fait savoir que cette journée de protestations est le prélude d'une grève générale, en défense des droits de la classe ouvrière.

La Fédération Unique des Pétroliers a, de son côté, confirmé la réalisation d'une grève de 24 heures pour protester contre l'intention de l'actuel gouvernement de mettre entre les mains des entreprises étrangères d'énormes réserves de brut. Ils protestent aussi pour la désignation de Pedro Parente au poste de nouveau président de Petrobras.