La Havane, 6 mars, (RHC).- Carlos Fernandez de Cossío, directeur général chargé des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, a confirmé ce lundi à La Havane que la décision de Washington de prolonger pour un temps indéfini la réduction du personnel diplomatique à l'ambassade des États-Unis à La Havane répond à des motivations politiques.
Au cours d'une conférence de presse, ce lundi à La Havane, il a relevé:
«La décision du gouvernement des États-Unis qui, de manière unilatérale, maintient pour un temps indéfini la réduction du personnel de son ambassade à Cuba répond à des motivations politiques et n'est aucunement liée à la sécurité de ses fonctionnaires à La Havane.
La mesure a un impact en particulier sur les services consulaires dont dépendent des dizaines de milliers de citoyens qui se voient dans l'obligation de faire des dépenses supplémentaires en se rendant dans des pays tiers à la recherche de visas temporaires ou d'immigrants. »
Carlos Fernandez de Cossío a rendu responsables les États-Unis du coût humanitaire de cette mesure manquant de justification.
« Le Département d'État a rénové en plus l'utilisation du terme «attaque » pour faire référence aux troubles de santé allégués par une partie des fonctionnaires étasuniens dans la capitale cubaine. Cependant, c'est un terme dont l'usage relève d'une mauvaise intention et ne correspond ni au vocabulaire ni au contenu des échanges officiels. »
Carlos Fernandez de Cossío a souligné que la Maison Blanche détient des preuves suffisantes du fait que Cuba est un pays sûr pour les diplomates des États-Unis et de n'importe quel pays du monde tout comme il l'est pour les citoyens cubains, les résidents étrangers et pour les millions de voyageurs de diverses latitudes qui nous visitent tous les ans.