Gerardo Hernández a récemment été élu à la tête de la plus importante organisation populaire cubaine.

La Havane, 16 septembre, (RHC).- La fête pour les 60 ans des CDR, les Comités de Défense de la Révolution, ne rassemblera pas de grand public. Chacun fêtera chez lui. En raison des mesures sanitaires, l’anniversaire de la plus importante organisation populaire de notre pays prendra des caractéristiques différentes.

Gerardo Hernández, son coordinateur national, s’y est référé en conférence de presse à La Havane.

Récemment élu à la tête des CDR, Gerardo Hernández, l’un des cinq antiterroristes qui ont purgé injustement des peines de prison aux États-Unis, a abordé le rôle de cette organisation à l’heure actuelle.

«On doit se demander ce qu’est la défense de la Révolution par ces temps où nous vivons. Quand Fidel, dans son discours historique depuis le balcon du Palais présidentiel, a fondé les CDR, il a signalé que la défense de la Révolution devait se faire dans chacune des rues. Il fallait lutter contre l’ennemi peut-être même les armes à la main. Des sabotages avaient lieu presque tous les jours.
Les circonstances ont changé depuis, nous vivons d’autres temps. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’ennemis, qu’il n’y a pas de dangers pour la Révolution mais nous devons nous poser la question et nous demander à quoi consiste aujourd’hui la défense de la Révolution  dans les conditions d’aujourd’hui, quel est le devoir de chaque membre.

Nous travaillons sur cela. Nous nous sommes fixé pour but de faire en sorte que notre organisation soit chaque fois plus proche de notre peuple, de la communauté, des voisins de chaque rue».