Photo: Radio Rebelde

La Havane, 13 octobre (RHC).- Alejandro Gil,  vice-premier ministre et ministre cubain de l’Économie et de la Planification a qualifié ce lundi l’unification monétaire de transformation profonde.

Au cours d’une intervention au programme La Table Ronde que diffusent la télévision nationale et le service espagnol de Radio Havane Cuba, Alejandro Gil a souligné que cette action est nécessaire pour améliorer les performances économiques et la qualité de vie de la population.

Le responsable de l'économie et de la planification a également déclaré que cette mesure, incluse dans la nouvelle stratégie socio-économique du pays, constitue une transformation profonde.

Il a expliqué qu'à Cuba, l’une des deux monnaies légalement en vigueur cessera de circuler et que la dualité des changes sera également éliminée, puisqu'il existe un taux de change pour les entreprises et un autre pour les citoyens.

"C’est une grande transformation dont l’économie a besoin. Elle est faite pour le bien de tous, pour le fonctionnement harmonieux de l’économie, pour les enchaînements productifs. Elle est faite pour le bien du peuple.

Il s’agit de créer des conditions plus favorables pour l’économie nationale…

Sans cette réorganisation, il sera très difficile de faire avancer à court terme les mesures de la stratégie économique et sociale mise en place pour faire face à la crise mondiale déclenchée par la pandémie de Covid-19 et intensifiée ici par le blocus».

Il a également déclaré que l'unification monétaire aura une influence positive sur l'augmentation des exportations et stimulera l'intérêt pour le travail en incluant une modification des revenus de la population, ainsi que l'élimination des subventions et des gratifications indues.

Cependant, a-t-il précisé, il y aura toujours une attention aux plus vulnérables, c'est une politique de la Révolution et pour cela il y aura un soutien budgétaire et de sécurité sociale.

C'est une transformation majeure, faite pour le bien du pays, du fonctionnement des entreprises, de la chaîne de production entre l'Etat et le secteur privé, a ajouté le vice-premier ministre.