La caravane a parcouru la 27e avenue de Miami dimanche le 25 octobre. Photo: Prensa Latina

Washington, 26 octobre (RHC) Des dizaines de voitures et de vélos ont rejoint ce dimanche une caravane dans les rues de la ville de Miami, en Floride, pour exprimer leur rejet du blocus que les États-Unis ont imposé à Cuba il y a plus de 60 ans.

Grâce aux réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook, de nombreuses photos de la caravane circulent désormais sous les étiquettes #NoMoreBlockade, #DownBlockade et #BlockadeNoSolidarityYes, entre autres.

Des représentants d'organisations d'émigrants comme l'Alliance Martiana et l'Association culturelle José Martí ont participé parfois sous une pluie battante au défilé de voitures et de vélos le long de la 27e avenue.

Le professeur cubano-américain Carlos Lazo, qui promeut le projet «Ponts d’amour pour Cuba» a déclaré sur Facebook que des voix en colère de tous âges disaient non au blocus étasunien.

Il a également souligné que de telles manifestations appellent le gouvernement étasunien actuel à éliminer dès maintenant ce mécanisme absurde contre Cuba.

José López, membre de l'Association culturelle José Martí, a déclaré qu'avec cette caravane, ils veulent protester depuis Miami contre les mesures du blocus, les restrictions sur l'envoi de fonds vers l'île, et contre tout ce qui touche le peuple cubain.

Nous devons élever nos voix contre l'injustice, et la politique agressive de Washington contre Cuba est un crime, a déclaré le militant Camilo Coco, également présent à la caravane, avec plusieurs citoyens nord-américains qui s'opposent au blocus.

«Nous sommes venus ici pour dire oui à la vie», a déclaré une Cubaine visiblement émue.

Pour la première fois depuis près de six décennies, les pertes causés à Cuba par le  blocus étasunien ont dépassé les cinq milliards de dollars en un an, a dénoncé le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, il y a quelques jours à peine, lors de la présentation du rapport annuel sur les dommages causés par cette politique.

Il a ajouté que ces deux dernières années, 120 mesures supplémentaires ont été prises contre Cuba dont 43 en plein milieu de la pandémie de Covid-19.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que l'actuelle administration de la Maison Blanche a intensifié les mesures contre l'île en profitant de la pandémie: «c'est un acte de guerre économique et la cruauté de son application dans ce contexte est sans précédent», a-t-il souligné.

De nombreux secteurs aux États-Unis sont contre le blocus et d'autres mesures coercitives unilatérales contre Cuba.

A l’ONU, la communauté internationale rejette à la majorité écrasante le blocus de Cuba toutes les années depuis 1992.

Washington fait la sourde oreille. Pis encore, l’administration Trump a renforcé le blocus et la politique hostile contre notre pays.