La Havane, 18 janvier (RHC)- Le Washington Post critique dans son édition de ce dimanche les actions entreprises à la dernière minute par le secrétaire d’État, Mike Pompeo.
Cet important journal aux États-Unis assure que ces actions, dont l’inclusion de Cuba sur la liste des pays qui parrainent le terrorisme, compliquent les plans de l’administration Biden en matière de politique extérieure.
Mike Pompeo a également annoncé la désignation des rebelles hutus du Yémen comme terroristes et la levée des restrictions sur les contacts entre les hauts fonctionnaires nord-américains et leurs homologues taïwanais, une mesure qui affectera les liens déjà détériorés avec la Chine.
Il y a aussi la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, longtemps contestée, l'approbation rapide de ventes d'armes controversées et une série de nouvelles sanctions contre l'Iran.
«Tous ces changements peuvent être annulés, mais chacun d'entre eux complique les défis auxquels Biden sera confronté en donnant son propre cachet à la politique», précise l’article, signé par Karen DeYoung, l'un des principaux experts du journal en matière de sécurité nationale.
Les conseillers de Joe Biden ne doutent guère que la plupart des mouvements, sinon tous, sont motivés par la politique intérieure, mais ils ne se sont pas prononcés contre eux.
«Nous prenons note de ces mesures de dernière minute, a indiqué un conseiller du président élu. «Chacune d'entre elles est à l'étude, et le nouveau gouvernement rendra un verdict fondé sur un seul critère: l'intérêt national» a-t-il ajouté.
Source: Prensa Latina