Photo: Estudios Revolución

La Havane, 16 avril, (RHC).- Les produits naturels et leur contribution à la santé animale ont été au centre d’une nouvelle réunion de travail entre les plus hautes autorités cubaines et des scientifiques et des experts de diverses institutions liées à cette question.

A cette occasion, le président Miguel Díaz-Canel a appelé à une approche de plus en plus globale des questions liées à la souveraineté alimentaire et à l'éducation nutritionnelle, un problème prioritaire pour la sécurité nationale.

«Il ne s'agit pas seulement de gestion et d'innovation pour produire plus de nourriture, mais ces questions doivent nécessairement inclure tous les processus impliqués et les interrelations établies entre eux.

La question n'est pas seulement d'appliquer la technologie, mais il est urgent d'aller plus loin dans la gestion de la science et de l'innovation pour trouver des solutions aux problèmes structurels qui existent», a souligné le président.

Isbel González, Master en sciences, a présenté une proposition d'innovation, coordonnée par le groupe d'entreprises LABIOFAM, qui vise à réduire les effets du déficit de médicaments pour le bétail dans le secteur public et les coopératives d’élevage, avec des alternatives thérapeutiques qui contribuent positivement aux indicateurs de santé, de reproduction et de production, en utilisant des matières premières nationales.

«La médecine naturelle et traditionnelle, a-t-elle dit, a démontré au fil des ans qu'elle constitue une option viable, un pilier important, pour maintenir la santé, ainsi que pour prévenir et traiter les maladies». En ce sens, dans le cadre de la conception visant à obtenir des produits naturels, industrialisables et homologués pouvant être utilisés en médecine vétérinaire, une stratégie à court, moyen et long terme est promue. Dans un avenir immédiat, ce programme vise à développer 16 médicaments destinés aux principales maladies qui affectent le bétail. Elle a rappelé que notre pays dispose actuellement de 216 lignes de médicaments pour la santé animale, et que plus de 40 % d'entre eux sont importés.

Afin de renforcer ce programme, a-t-elle souligné, des ateliers ont été organisés dans les différentes provinces pour identifier et incorporer les résultats scientifiques, obtenus par les différentes entités de l'innovation scientifique et technologique, les universités et les producteurs.

Ces ateliers ont permis d'évaluer 25 expériences d'utilisation de produits finis, ce qui a représenté des contributions précieuses ; en même temps, 11 résultats ont été vérifiés à différents stades de la recherche afin de poursuivre leur développement et de les introduire ultérieurement dans l'industrie.

Tout cela, a-t-elle ajouté, a favorisé le fait que, à partir de la base, il est possible de renforcer les partenariats entre les différentes entités et les producteurs ayant des usines de production, tant au niveau provincial que local.

Le chef de l'État a considéré comme vitale l'utilisation de toutes les capacités disponibles dans le pays pour produire ces articles, et pas seulement celles qui se trouvent dans le système agricole. Il a également souligné l'importance d'appliquer une économie circulaire en ce qui concerne l'utilisation des conteneurs et des emballages, ce qui permettra une meilleure utilisation de ceux-ci.

Il s'agit d'un programme, a-t-il souligné, qui montre une approche globale du travail en matière d'innovation, qui va de la production de matières premières à la commercialisation, et «nous devons donc avancer dans tout ce que nous faisons».

Source: Granma