Le communiqué signale que l'amende est la plus forte imposée jusqu'à présent pour de présumées violations du blocus étasunien contre Cuba et des sanctions en vigueur contre d'autres pays.
Le communiqué dénonce qu'une telle action viole les normes du Droit International et constitue une application extra-territoriale et illégale des lois étasuniennes contre une entité étrangère.
Le ministère cubain des affaires étrangères se demande si c'est là la façon dont les États-Unis continueront à traiter leurs alliés européens au moment où l'on négocie un Accord de Libre Échange entre la Maison-Blanche et l'Union Européenne.
Le texte se demande également quelle utilité ont les règlements et les lois antidotes européens s'ils ne sont pas appliqués pour protéger la souveraineté et les intérêts nationaux et ceux des entités affectées par de tels actes arbitraires.
Le communiqué du ministère cubain des affaires étrangères ajoute que la banque Paribas se joint à une longue liste d'entités financières, commerciales et d'autre type, étasuniennes et étrangères qui ont fait l'objet de mesures punitives.
Le communiqué précise à ce sujet que par cette amende, le gouvernement du président Barack Obama dépasse tous ses prédécesseurs car le montant global des amendes infligées à des dizaines d'entreprises est supérieur à 11 milliards de dollars.
Le 30 juin, les Départements du Trésor et de la Justice des États-Unis ont frappé PARIBAS d'une amende record de 8 milliards 970 millions de dollars l'accusant d'avoir fait des milliers de transactions avec des organismes cubains pour un montant de plus d'un milliard 700 millions de dollars.