Diaz-Canel : nous-mêmes, nous allons bâtir un meilleur pays (+Photos)

بقلم: Reynaldo Henquen
2022-07-26 10:40:28

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La Havane, 26 juillet (ACN) Miguel Diaz-Canel Bermúdez, Premier Secrétaire du Comité Central du Parti Communiste de Cuba (PCC) et Président de la République, a appelé aujourd’hui à bâtir, nous-mêmes, un pays meilleur, malgré le blocus économique, commercial et financier imposée par les États-Unis.

L’histoire nous donne de l’élan et elle nous encourage et nous encourage, a-t-il dit dans le discours central au meeting national pour le 69e anniversaire des assauts des casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes, en présence du général d’armée Raúl Castro Ruz, leader de la Révolution cubaine.

Le président a ajouté qu’après le COVID-19 et grâce à l’exploit de la maîtrise de la pandémie, avec des efforts et des ressources propres, la meeting national pour le 26 juillet se déroule dans la province de Cienfuegos, après deux ans sans célébrations.

Il a reconnu la beauté traditionnelle de la Perle du Sud (Cienfuegos), parée pour la célébration de cette journée historique et il a rappelé que l’année prochaine marquera le 70e anniversaire de cet événement transcendantal, lorsqu’un groupe de jeunes ont sacrifié leur vie pour leurs idéaux.

Il a signifié que la logique impériale mise sur l’amnésie et la paralysie sociale, qu’elle prétend, sous la pression de besoins matériels, que l’esprit de résistance des Cubains fléchisse et que le peuple cubain oublie pourquoi une révolution socialiste des humbles, avec les humbles et pour les humbles a été faite .

Ils parient sur l’aliénation, et ils espèrent en vain que dans ce monde d’oublis L’Histoire m’acquittera » cessera d’intéresser les jeunes. Si cela se produisait difficilement les Cubains du futur apprendraient que lorsque les Américains étaient pratiquement propriétaires de Cuba, il y avait l’expulsion, la torture et la mort, a-t-il souligné.

Les grandes majorités, continua Diaz-Canel, n’avaient pas la propriété des terres et des maisons, les noirs et les métis ne pouvaient entrer que par les portes dérobées, les femmes étaient dans un grand désavantage, les enfants dans la rue, abandonnés, malades et affamés.

Il a ajouté que les meetings ne suffisent pas à expliquer combien de raisons cette génération avait eues pour se lancer dans un combat incertain contre ces injustices.

Il est dans notre intérêt d’empêcher le passé de revenir, l’avenir ne peut pas être le passé, ce serait le retour à un bain de sang, à la haine que seule la Révolution a éliminée pour toujours, a-t-il souligné.

Il a estimé que même si au milieu d’une coupure de courant certains peuvent sentir que rien n’est pire que cette situation, mais qu’ils doivent comprendre que le blocus américain est le tronc et la racine de nos difficultés économiques.

Le Président a réaffirmé que les problèmes des Cubains ne seront pas résolus par ceux qui les ont créés et que Cuba n’est pas seule et ne l’a jamais été, car elle représente l’alternative à un ordre injuste, pour prouver qu’il y a des espaces pour toutes les idées et que la démocratie est reconnue.

Le socialisme ne peut plus être bafoué au nom de la liberté alors que toutes les portes du développement nous sont fermées, a-t-il insisté.

Il a ajouté que la politique de l’Empire puissant contre une petite nation est la preuve du fait que que le socialisme fonctionne, car malgré tout, nous avons d’importantes réalisations en matière de mortalité infantile, d’accès à la santé, à la culture, au sport et à la sécurité publique, entre autres.

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Il a fait remarquer qu’en dépit de l’incidence de l’impact du blocus sur l’économie, nous ne renonçons pas à mettre à la disposition de tous de multiples possibilités d’épanouissement humain et il a précisé que le traitement différencié donné aux migrants Cubains aux États-Unis, pour alimenter leur position antisocialiste, est l’une des tentatives de diaboliser le socialisme et d’empêcher d’autres peuples de s’inspirer de notre expérience.

Le blocus est maintenu parce que sans lui ce pays serait un modèle de société humaine trop subversif pour l’ordre mondial, ôtez-nous le prétexte, si vous nous le retirez, le monde vous respectera et jugera Cuba, a convoqué Diaz-Canel.

Il a en outre souligné que l’adoption de la Constitution et de nouvelles normes juridiques nous place au premier rang du respect des droits et des garanties et il a appelé la population à soutenir le nouveau Code de la famille lors d’un référendum populaire en septembre; alors que la société nord-américaine régresse de près d’un siècle contre le droit des femmes, à quoi s’ajoutent des fusillades et des massacres.

Le chef de l’Etat a souligné le soutien solidaire de plusieurs nations, groupes et amis de l’île pendant le COVID-19, les manifestations de solidarité internationale au cours de l’année écoulée comptent parmi les forces de la plus grande des Antilles et le soutien à sa résistance, et il a précisé qu’il y avait parmi elles les expressions de solidarité des personnes d’origine cubaine résidant dans d’autres pays, y compris aux États-Unis.

Il a mis en relief les cargaisons précieuses qui profitent directement à la population et les témoignages répétés d’amitié et d’engagement de la part de diverses organisations telles que les Pasteurs pour la paix et les Ponts d’amour, outre les expressions politiques de soutien manifestées dans les paroles d’Andrés Manuel López Obrador, président du Mexique, lors du récent anniversaire de la naissance de Simón Bolivar.

Il a souligné que la solidarité et l’internationalisme font partie de la politique extérieure de Cuba depuis 1959, nous avons une dette de gratitude envers la solidarité internationale et cette nation des Caraïbes ne pourra jamais être isolée, a réitéré, car le rejet par le monde du blocus américain lors des votes aux Nations unies car il est exprimé chaque année.

Se référant à la Neuvième Session Ordinaire de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire, qui vient de s’achever, il a précisé que des mesures ont été annoncées pour mobiliser dans les plus brefs délais des approvisionnements et des ressources dont nous manquons aujourd’hui, et il a insisté sur le fait que si nous voulons obtenir des résultats positifs dans un délai plus court, nous devons agir avec responsabilité, avec sérieux et avec discipline.

Diaz-Canel a souligné que la démocratie, la participation populaire, l’humanisme, la créativité, l’innovation, l’engagement, les idéaux et la passion révolutionnaire définissent aujourd’hui ce qu’est la Révolution cubaine et la justice sociale reste notre guide.

Le dirigeant cubain a déclaré que la criminalité affaiblit le travail social et la corruption ronge tout, de sorte que nous ne les laisserons pas nous envahir, nous continuerons à les combattre.

Si nous avions tout laisser tomber après le Moncada, après le Granma, si nous avions accepté l’idée de la défaite, nous aurions été vaincus, mais cela n’a jamais été le cas et cela doit toujours être notre attitude, a-t-il conclu. Source ACN)



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