La Havane, 3 août (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a exprimé son rejet de toute action qui porte atteinte à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la République populaire de Chine et a condamné l'ingérence dans ses affaires intérieures.
Sur son compte Twitter, le ministre des Affaires étrangères s'est également dit "préoccupé par l'augmentation des tensions et l'aggravation de la situation autour de Taïwan".
Dans un autre tweet, il a dénoncé que "de nouvelles provocations, sous prétexte de contacts officiels ou de visites de haut niveau, génèrent délibérément des dangers supplémentaires pour la paix et la sécurité régionales et internationales", en référence à la visite de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, à Taïwan.
Rodríguez fait ainsi référence à une déclaration publiée mardi par le ministère des affaires étrangères, qui souligne que ces tensions sont "le résultat direct de la politique agressive et de la forte présence militaire des États-Unis et de leurs alliés dans le détroit de Taiwan".
A cela s'ajoutent, souligne la note, "les contacts militaires et les ventes systématiques d'armes, actions qui portent atteinte à la paix et à la sécurité régionales et internationales" et souligne que "les nouvelles provocations, déguisées en contacts officiels ou en visites de haut niveau, génèrent délibérément des dangers supplémentaires".
Cuba réaffirme son adhésion sans restriction au principe d'"une seule Chine" et la reconnaissance de Taïwan comme partie inaliénable du territoire de ce pays, souligne la note.
La note rappelle que l'Assemblée générale des Nations unies, dans sa résolution 2758, adoptée le 25 octobre 1971, a reconnu comme le véritable et unique représentant légitime du peuple chinois le gouvernement de la République populaire de Chine, qui entretient des relations avec 181 pays, sur la base de la reconnaissance du principe d'"une seule Chine".
La déclaration souligne que "les buts et principes de la Charte des Nations unies et du droit international doivent être strictement respectés sans sélectivité et sans deux poids deux mesures". (Source Prensa Latina)