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La Havane, 5 août (RHC) La vice-présidente de l'Union nationale des juristes cubains (UNJC), Yamila González Ferrer a déclaré jeudi que le Code des familles est un reflet de la réalité cubaine, une proposition solide qui répond à des problèmes qui existent depuis des années.
S'exprimant sur le programme diffusée par la radio et la télévision, Mesa Redonda, la juriste a déclaré que la participation populaire au cours du processus de consultation a permis de comprendre l'ampleur de la réglementation et de faire en sorte que les gens se sentent représentés dans plusieurs des questions réglementées.
La vice-présidente de la Société cubaine de droit civil et de la famille de l'UNJC a expliqué les principales modifications apportées au texte approuvé lors de la 9e session ordinaire de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire, dans sa 9e législature.
Elle a déclaré qu'il s'agit d'une norme qui renforce le concept d'autonomie progressive pour offrir aux enfants et aux adolescents le droit de s'épanouir dans l'environnement familial au fur et à mesure de leur développement mental et physique.
González Ferrer a souligné l'incorporation de la protection des mineurs dans des situations exceptionnelles et de catastrophe, et la plus grande cohérence du principe de leur intérêt supérieur avec leurs devoirs, à travers les articles 7 et 149.
Selon la spécialiste, une autre modification consiste à renforcer la protection urgente contre la discrimination et la violence et à offrir la possibilité de dénonciation à toute personne ayant connaissance de tels actes, ce qui rejoint des politiques telles que le Programme national de promotion de la femme.
Le règlement établit que tout sujet dans l'environnement familial peut souffrir de violence et de discrimination et a le droit d'être protégé, mais il définit les principales victimes dans l'article 13 : les femmes, les enfants et les adolescents, les personnes âgées et les personnes handicapées.
"Les causes de la cessation de l'obligation légale de fournir de la nourriture ont été exposées et la marge de manœuvre des tribunaux pour évaluer si cette responsabilité est applicable au cas par cas a été élargie", a-t-il déclaré.
Le texte a ajouté une variante pour affirmer la nécessité d'une protection du travail, des salaires ou de l'assistance sociale pour les aidants familiaux qui sont en âge de travailler et qui ont quitté leur profession ou leur métier pour assumer cette tâche.
Pour le juriste, le code des familles a permis de mieux comprendre les sources de la filiation et les types de filiation qu'elle génère, ainsi que les cas dans lesquels elle conduit à la multi-parentalité.
De même, une plus grande rigueur a été introduite dans les articles liés à la reconnaissance de la filiation par procréation naturelle ou consanguine et des présomptions qui l'accompagnent.
Le Code de la famille fera l’objet d’un référendum populaire le 25 septembre (Source : ACN).