Fernando González a cependant souligné que son bonheur ne sera complet que lorsque les Cinq seront en liberté à Cuba, il a signalé :
« C'est avec beaucoup de bonheur que nous vivons ces jours-ci, et cependant il y a encore un vide qui peut être comblé par encore plus de bonheur, il sera comblé par le retour de Tony, Ramón et Gerardo. Le bonheur sera alors complet »
Au micro de Radio Havane Cuba, la mère de Fernando, Magalys Llort, a déclaré :
« Pour moi, savoir qu'au moins mon fils fête son premier anniversaire dans son pays, aux côtés de son peuple, est quelque chose de grand, qu'il puisse profiter du soleil, de l'ambiance de Cuba, de l'amitié de toutes ces personnes qui se sont approchées de lui et lui ont réitéré leur intention de continuer à lutter pour ses autres camarades. » a signalé Magalys Llort, qui a ajouté :
« C'est pourquoi cet anniversaire a une importante signification pour moi, car il ne s'agit pas simplement des années de prison mais aussi des années passées aux États-Unis en mission, cela fait plus de 15 ans de séparation. Savoir qu'il est là avec nous, pour la première fois, en train de profiter des activités de l'été, de toutes ces choses auxquelles ils n'avait pas pu participer pendant toutes ces années et dont il avait connaissance par la presse et les lettres qu'il recevait de Cuba, savoir qu'il est aux côtés de son peuple qui a lutté pour son retour et continuera jusqu'au retour de Tony, Ramón et Gerardo est vraiment réconfortant. »
Pour sa part, Kenia Serrano, la présidente de l'Institut Cubain d'Amitié avec les Peuples, ICAP, a déclaré :
« Fernando est entre nous et tous les jours nous l'admirons comme le Héros qu'il est, une distinction qu'il arbore avec beaucoup d'humilité, nous admirons aussi sa manière de réfléchir sur les choses de la vie, sur notre travail, sur les luttes que nous menons. Il le fait en tant qu'exemple d'internationaliste qui a accompli d'importantes missions, la plus importante, celle dont nous nous souvenons le plus étant ces 15 injustes années passées en prison aux États-Unis, pour avoir combattu le terrorisme.
Lorsque nous lui avons fait une surprise, avant qu'il ne prenne quelques jours de vacances, nous lui avons dit qu'il avait gagné et qu'il méritait une longue vie. Ces 51 ans sont la preuve que la Révolution nous a donné l'opportunité d'être nous-mêmes et je crois que les Cinq nous ont rendu plus dignes. »
