La Havane, 20 février (RHC) Comment s'est déroulée la Foire du livre ? C'est par cette question qu'a débuté lundi après-midi le dialogue entre le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, et l’eurodéputé Massimiliano Smeriglio , en visite à Cuba à l'occasion de la présentation de son livre " Se bruciasse la città " (La ville brûle), qui s'est déroulée dans le cadre de la 31e Foire internationale du livre de La Havane qui vient de s'achever.

"Ce fut une expérience unique. La présence des jeunes était incroyable. En Europe, nous n'avons pas l'habitude de voir autant de jeunes avec des livres à la main", a déclaré M. Smeriglio, ajoutant qu'il a eu une impression très positive, notamment en ce qui concerne la politique de prix des livres, l'éducation à la lecture et la façon dont l'événement se déplace dans toutes les provinces du pays.

Lors d'une rencontre fraternelle, le chef de l'État a exprimé au visiteur sa satisfaction quant à son retour à Cuba, après sa dernière visite sur l'île en octobre-novembre de l'année dernière, au cours de laquelle il s'est également entretenu avec le chef d’état.

Le Président Díaz-Canel a commenté que le festival du livre que le député avait visité n'avait pas eu la capacité éditoriale d'autres éditions, en raison de la situation économique du pays, bien que la célébration de cet événement, qui est un événement familial, n'ait pas été abandonnée.

Le Président a expliqué à cet ami de l'île, qui a œuvré pour soutenir Cuba dans la lutte contre le blocus, le contexte de la forte tradition littéraire qui l'a émerveillé.

Il a parlé de Fidel et de la création, trois mois seulement après le Triomphe de la Révolution, de l'Imprimerie nationale, dirigée par un homme cultivé comme Alejo Carpentier, et a rappelé que le premier livre publié après 1959 était "El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de La Mancha" (Don Quichotte ».  Les arguments du chef d'État ont suivi une chronologie, mais il n'a pas oublié le protagoniste, le commandant en chef Fidel Castro, qui a créé les foires du livre pendant les programmes de la Bataille des idées, le leader qui a travaillé pour faire de Cuba un peuple cultivé, celui qui n'a pas dit au peuple de croire, mais de lire.

L'hôte et le visiteur se sont accordés sur la nécessité d'une éducation axée sur la lecture. Le président cubain a notamment souligné que le livre physique ne disparaîtra pas, malgré les progrès technologiques, et a ajouté que, dans toutes les matières, les enseignants devaient recommander des livres à leurs élèves.

La rencontre s'est déroulée en présence d'Ana María Mari Machado, vice-présidente de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire et du Conseil d'État, et de Yolanda Ferrer Gómez, présidente de la Commission des relations internationales de l'organe suprême du pouvoir d'État. (Source : Radio Rebelde)