New York, 12 mars (RHC) La Conférence internationale pour la normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba se tient avec la participation de plus d'une centaine d'organisations solidaires de Cuba.
Cette importante rencontre s'est ouverte samedi à l'Université Fordham avec un vaste programme comprenant des ateliers, des tables rondes, une exposition d'art cubain et un festival de courts-métrages. Des militants, des intellectuels et des artistes des États-Unis, du Canada, de Porto Rico et de Cuba y participent.
Ce sera le cadre idéal pour que les participants demandent l'exclusion de Cuba de la liste américaine des États soutenant le terrorisme, la levée du blocus économique, financier et commercial imposé depuis plus de 60 ans, ainsi que la fin de toutes les restrictions économiques et de voyage.
Les participants, dont Carlos Lazo, activiste cubano-américain et leader du mouvement de solidarité Brifdges of Love (Ponts d'Amour)), William Leo-Grande, universitaire, et August Nimtz, professeur, ont appelé à l'élimination de toutes les politiques restrictives à l'égard de Cuba.
James McGovern, membre du Congrès, a exhorté ses compatriotes à prendre des initiatives pour lutter contre le blocus hostile des États-Unis, qu'il considère comme la cause principale de toutes les difficultés auxquelles se heurte le peuple cubain.
McGovern a encouragé les délégués à faire pression sur l'administration de Joe Biden pour qu'elle revienne sur sa position à l'égard de Cuba et a évoqué comme exemple positif la réintroduction d'un projet de loi bipartisan visant à éliminer le blocus unilatéral de Washington.
"Cette conférence est très importante. Les actions que nous entreprenons peuvent faire la différence et inciter davantage de personnes à y travailler", a déclaré Mme McGovern.
Medea Benjamin, cofondatrice de Codepink, a déclaré que Cuba, loin d'être un État agresseur, a été victime de multiples attaques de la part des États-Unis. (Source : Prensa Latina)