Bruxelles, 18 juillet (RHC) Le président de l'Institut Cubain d'Amitié avec les Peuples (ICAP), Fernando González, a souligné aujourd'hui la large présence de la condamnation du blocus américain contre l'île lors du Sommet des Peuples Bruxelles-2023.

Dans des déclarations à Prensa Latina, le dirigeant a rappelé que la veille, lors du premier jour du forum des mouvements sociaux et des forces progressistes, un panel a été organisé pour traiter des caractéristiques, de l'impact et de la portée extraterritoriale du siège économique, commercial et financier.

Le Tribunal international qui se tiendra les 16 et 17 novembre au Parlement européen pour juger et condamner le blocus de la manière la plus ferme possible du point de vue juridique et politique a également été lancé, a-t-il souligné.

Selon González, Cuba est également reconnaissante des dénonciations, lors du Sommet des peuples à l'Université libre de Bruxelles, de son inscription sur la liste unilatérale des États-Unis des pays soutenant le terrorisme, une décision de Washington qu'il a qualifiée d'injuste et d'arbitraire.

Nous avons vu beaucoup de solidarité et d'engagement dans le rejet de cette guerre économique criminelle qui nous est imposée, a-t-il déclaré.

Le héros de la République de Cuba, l'un des cinq antiterroristes qui ont purgé une peine dans les prisons américaines, a considéré le sommet comme une victoire pour l'île en raison des nombreux signes de solidarité et de soutien.

Le dernier jour de la réunion, Prensa Latina a rapporté la position de personnalités et de délégués, parmi lesquels le député communiste et leader parlementaire français André Chassaigne et le député européen irlandais Mick Wallace.

Chassaigne a estimé que l'imposition du blocus et sa composante extraterritoriale étaient illégales, scandaleuses et honteuses.

C'est pourquoi le Parti communiste français a lancé une grande campagne de solidarité avec le pays des Caraïbes, a déclaré le président du groupe d'amitié France-Cuba de l'Assemblée nationale.

Pour sa part, le député européen irlandais Mick Wallace   Wallace a également qualifié la politique américaine à l'égard de l'île d'illégale, de scandaleuse et de folie de plus de 60 ans de politique américaine à l'égard de l'île.

Elle est contraire au droit international, mais nous savons déjà que les États-Unis s'en moquent et qu'ils n'utilisent les lois et la charte des Nations unies que lorsque cela les arrange, a-t-il ajouté. (Source Prensa Latina)