Bruxelles, Belgique, 18 juillet (RHC) Le président chilien, Gabriel Boric, a rejeté aujourd'hui, lors du sommet de la Celac et de l'Union européenne (UE), le blocus imposé par les États-Unis à Cuba et la déclaration du pays caribéen comme sponsor du terrorisme.

Le dirigeant sud-américain s'est exprimé au cours de la deuxième journée de la réunion qui se tient à Bruxelles entre les membres de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes et l'UE.

Il a fait référence à la politique de sanctions unilatérales imposées par Washington à certains pays de la région.

"Le blocus américain de Cuba n'aide en rien le peuple cubain, et encore moins la déclaration inacceptable selon laquelle Cuba serait un pays qui protège le terrorisme, ce qui n'est pas vrai. Nous devons rejeter cela très fermement", a déclaré M. Boric à ses collègues.

Dans son discours de six minutes, Boric a également évoqué les relations entre la région et ce que l'on appelle le Vieux Continent.

"Il est nécessaire que l'Europe considère et comprenne l'Amérique latine et les Caraïbes comme des partenaires égaux, sur un pied d'égalité, et je crois que nous avons encore un long chemin à parcourir en termes culturels dans cette direction", a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la situation internationale, il a réitéré son point de vue partial sur le conflit en Ukraine, en blâmant la Russie sans mentionner les politiques agressives de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, qui ont été le principal déclencheur de la guerre.

Boric a salué l'accord visant à moderniser l'accord d'association entre le Chili et l'UE et a espéré qu'il en irait de même avec le Mercosur et le Mexique.

Il a également expliqué les progrès de son pays dans la transition énergétique et la lutte contre la crise climatique avec l'exploitation du lithium, de l'hydrogène vert et du cuivre.

La perspective, a-t-il dit, est de créer de la valeur ajoutée au Chili et dans la région et de ne pas se contenter d'être une source de matières premières.

Nous construirons un monde meilleur et juste si nous tirons tous profit de nos relations et pas seulement quelques bénéficiaires, a déclaré le président chilien.