Luanda, 20 août (RHC)  Le président cubain Miguel Díaz-Canel est arrivé aujourd'hui en Angola pour achever une visite officielle dans le pays, première étape de sa tournée en Afrique.

À l'aéroport international 4 de Febrero, le président a été reçu par le ministre angolais des Affaires étrangères, Téte António, et l'ambassadeur angolais auprès de la nation africaine, Esther Armenteros.

Le gouverneur de la province de Luanda, Manuel Gomes Da Conceiçao Homen, et le directeur exécutif de la société Antex S.A., Pedro Jaime Bonilla, étaient également présents.

Les médias locaux se sont fait l'écho de la visite du chef d'État cubain, qui a été décrite par la presse comme un nouveau pas dans le renforcement de la coopération bilatérale.

Selon l'Agence de presse angolaise, durant son séjour à Luanda, le président s'entretiendra avec son homologue João Lourenço et s'adressera à l'Assemblée nationale (Congrès unicaméral), et il est prévu qu'il signe plusieurs accords.

Cuba et l'Angola entretiennent des liens historiques d'amitié et de solidarité, forgés dans les luttes communes pour le maintien de l'indépendance angolaise et dans le soutien mutuel dans les situations difficiles, ainsi que dans la recherche du développement, selon les autorités des deux pays.

Depuis 1975, l'île a apporté un soutien décisif aux forces du gouvernement du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), dirigé par Agostino Neto, dans la préservation de l'indépendance acquise.

Environ 300 000 Cubains ont participé à cette lutte aux côtés des Angolais, parmi lesquels 2 855 combattants ont donné leur vie, en plus des 204 autres qui sont morts en accomplissant des tâches civiles.

Plus de 2 000 collaborateurs de la nation caribéenne fournissent actuellement des services professionnels en Angola, principalement dans les secteurs de la santé, de l'enseignement supérieur, de la défense, de l'énergie, de l'industrie, de l'ordre intérieur et des ressources en eau.

De même, plus de 9 800 étudiants angolais ont obtenu leur diplôme à Cuba. (Source Prensa Latina)