La Havane, 19 novembre (RHC) Le président de l'Association Martiana des Cubains résidant au Panama, Humberto Pérez, a appelé aujourd'hui ses compatriotes à être plus unis que jamais dans la défense de Cuba et de leur lien avec la patrie.

"Sous la pensée de Marti "La Patrie est ara et non piédestal", réfléchissons à ce que nous attendons de nos autorités pour avoir un lien plus étroit avec notre pays, pour participer davantage au développement économique de la nation et pour lutter ensemble contre l'adversité", a déclaré Pérez.

Lors de l'une des pauses de la IVe Conférence "Nation et émigration", qui conclut aujourd'hui deux jours de sessions au Palais des congrès de la capitale, M. Pérez a insisté sur la manière de parvenir à une Cuba avec ses propres lumières et inclusive, qui continue d'être un refuge et une lumière qui estompe les ombres qui les accompagnent dans les sociétés où ils vivent, mais surtout, fière de chacun d'entre eux.

"C'est mon principal objectif pour cette réunion", a souligné le coordinateur du Réseau des résidents cubains en Amérique latine et dans les Caraïbes. Il a ajouté que lors de cet événement, auquel participent 361 ressortissants cubains vivant dans 54 pays, dont un tiers aux États-Unis, "il sera difficile de parvenir à un consensus ou à une unité de pensée, car nous sommes très différents dans notre perception des problèmes de Cuba et de leurs solutions".

De plus, a-t-il ajouté, quelques personnes disposant de beaucoup de ressources tentent de nous diviser ; ce sont les ennemis historiques de la nation, ceux qui ont essayé de couper le cordon ombilical qui relie les émigrants à la nation, à la culture, d'où l'agressivité à l'égard de nos artistes.

À cet égard, il a souligné que nos représentants artistiques sont, comme aucun d'entre nous, soumis à l'hostilité, au siège et à l'accusation.

Au milieu de cette diversité, nous devons être plus unis que jamais pour défendre Cuba et notre lien avec notre patrie", a-t-il déclaré, soulignant que "l'unité est la seule réponse aux plans de division". Comme l'a dit notre Martí (José, apôtre de l'indépendance de Cuba vis-à-vis de l'Espagne), plan contre plan".

En ce moment, ceux d'entre nous qui sont réunis ici doivent se sentir comme les planteurs de tabac de Tampa (Floride), héritiers de cette migration qui a été définie dans nos guerres d'indépendance, au cours desquelles ils ont soutenu Martí dans la guerre contre le colonialisme espagnol au XIXe siècle.

Cela se traduit aujourd'hui par la lutte contre une agressivité sans précédent de la part de petits secteurs de l'émigration, qui veulent faire de la majorité d'entre nous des ennemis de la nation et briser les liens qui nous unissent à elle.

De même, et avec la même pertinence, il a dit, contre le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre La Havane et son intensification depuis 2019 avec plus de 200 mesures punitives supplémentaires, qu'il a décrit comme le principal obstacle à une relation normale entre Cuba et ses ressortissants vivant à l'étranger.

"Quelque chose de commun à ceux d'entre nous qui ont été convoqués, et à la majorité des Cubains qui vivent à l'étranger et n'ont pas pu assister à cette conférence, c'est l'intérêt suprême, le bien-être de la terre aimée et des êtres aimés qui transite nécessairement par une Cuba souveraine, autochtone, propriétaire de son propre destin, avec tout le monde et pour le bien de tous", a-t-il affirmé.

Pour cette raison, il a signalé qu'il est ici avec optimisme, avec la perception qu'il s'agit d'un événement transcendantal et de grande envergure dans la recherche de solutions, tout comme il a dit qu'il était très heureux d'être réuni avec sa famille, avec la petite famille, mais aussi avec la grande famille que nous sommes tous, les Cubains. (Source : Prensa Latina)