La Havane, 8 jan (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a rappelé aujourd'hui à travers son compte sur X, anciennement Twitter, l'arrivée à La Havane de la Caravane de la Liberté, après le triomphe révolutionnaire de 1959.

Le président a décrit ce passage historique comme le plus beau symbole de la victoire et le moment de plus grande joie pour le peuple cubain.

Sur le même réseau social, Esteban Lazo Hernández, président de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire, a assuré la validité des paroles du commandant en chef Fidel Castro Ruz, il y a 65 ans, lorsqu'il a déclaré : "Nous ne nous trompons pas en croyant qu'à l'avenir tout sera facile ; peut-être qu'à l'avenir tout sera plus difficile".

À l'occasion de cette date, Manuel Marrero Cruz a évoqué ce qui s'est passé ce 8 janvier, après un long voyage depuis Santiago de Cuba, lorsque la Caravane de la liberté a été accueillie par une mer de gens reconnaissants, célébrant le triomphe de notre révolution.

Le ministre des affaires étrangères Bruno Rodríguez n'a pas voulu manquer ce jour et a écrit dans son compte X : "Avec la même jubilation et le même engagement envers la révolution, le socialisme, l'unité, la souveraineté et l'indépendance de la patrie, nous, Cubains, commémorons le 65e anniversaire de l'entrée triomphale à La Havane de la Caravane de la liberté, dirigée par le commandant en chef Fidel Castro".

M. Rodriguez a rappelé les paroles prononcées par Fidel Castro ce jour-là : "La révolution est avant tout le désir de faire du bien à tous les êtres humains, le désir de faire du bien au peuple, le désir de faire du bien, toujours du bien, jamais du mal". 

Le jeudi 8 janvier 1959, les rues principales de cette ville étaient décorées de drapeaux cubains et du 26 juillet dans les bureaux de l'État, les magasins et les maisons pour accueillir Fidel et les barbus de la Sierra Maestra.

Les révolutionnaires, conduits par le leader historique de la révolution cubaine, ont mis sept jours pour arriver à La Havane, accompagnés d'un millier de combattants rebelles, dont les membres de la première colonne José Martí de la Sierra Maestra, ainsi que de quelque deux mille soldats de l'armée vaincue.

Ce jour-là, à Ciudad Libertad, devant le peuple cubain, Fidel Castro a déclaré : "Je crois que c'est un moment décisif de notre histoire : la tyrannie a été renversée. La joie est immense. Et pourtant, il reste encore beaucoup à faire. Nous ne devons pas nous illusionner en croyant que tout sera facile à l'avenir ; peut-être que tout sera plus difficile à l'avenir. Dire la vérité est le premier devoir de tout révolutionnaire". (Source:ACN)