La Havane, 17 mai (RHC) La Conférence sur le financement du développement s'est achevé ce vendredi à Cuba, après avoir réuni des institutions internationales, des acteurs de la coopération et des agences gouvernementales pour discuter de sources et d'initiatives novatrices.

Au cours de la deuxième journée de l'événement qui se tient à l'hôtel Meliá Cohiba, trois panels ont discuté de solutions innovantes pour contribuer au financement à l'échelle, dans le but de montrer des alternatives novatrices pour diversifier les sources de financement à travers la mobilisation de capitaux publics et privés.

Un autre moment a été consacré à l'analyse de la situation à Cuba et des variantes de financement de la transition énergétique afin de discuter des défis et des opportunités auxquels l'île est confrontée dans son changement de matrice.

Et un dernier panel dédié aux opportunités de la finance verte à Cuba, les échanges ont presenté des expériences et des pratiques internationales pour la finance verte, les banques vertes, les obligations vertes/bleues, l'élimination des subventions nuisibles et la bioéconomie.

Une approche de ces sujets permettra un dialogue constructif afin d'identifier les opportunités et les défis pour mettre en œuvre et adapter ces solutions au contexte cubain.

La réunion a été organisée par le ministère de l'économie et de la planification, la Banque centrale de Cuba et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec le ministère du commerce extérieur et de l'investissement étranger, le ministère des affaires étrangères de Cuba et en coordination avec la Banque centraméricaine d'intégration économique.

D'autres institutions financières internationales telles que la Banque de développement de l'Amérique latine et des Caraïbes, des banques nationales de développement de la région, des fonds internationaux liés au financement du climat, des entreprises étrangères basées sur l'île et des représentants du système des Nations unies sont également présents (Source : Prensa Latina)