Image d'illustration tirée de Archivo/RHC

La Havane, 19 juil (RHC) Le premier secrétaire du Comité Central du Parti Communiste de Cuba et président de la République, Miguel Díaz-Canel, a dénoncé vendredi que le gouvernement des États-Unis, dans son offensive médiatique contre l'île, encourage des actes de vandalisme et de criminalité dans le but de créer un scénario de déstabilisation.

Le dignitaire a reconnu l'action permanente du ministère de l'Intérieur, des organes de justice et les liens étroits avec la population, qui ont permis ces dernières années de découvrir et de prévenir les tendances criminelles.

« Grâce à ces alliances, il a été possible d'adopter une approche plus rigoureuse du traitement juridique, pénal et pénitentiaire, en particulier dans le cas des personnes inculpées, accusées ou punies pour des crimes à fort impact social », a-t-il déclaré.

Lors de la clôture de la troisième session ordinaire de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire (Parlement), M. Díaz-Canel a averti que malgré ces efforts, la situation de la criminalité, de la corruption, des illégalités et de l'indiscipline sociale reste complexe dans le pays.

Le chef de l'État a appelé à renforcer la lutte contre ces fléaux, à consolider le travail éducatif dans les familles, les écoles et les institutions, ainsi qu'à perfectionner les mécanismes de contrôle populaire pour gérer l'accomplissement des fonctions et des responsabilités des dirigeants.

Il a souligné que « la tolérance doit être zéro pour ceux qui profitent des difficultés économiques pour s'enrichir sans contribuer ».

Il a assuré que « si une petite nation qui a affronté avec un courage admirable l'empire le plus grand et le plus puissant de l'histoire, ne se laissera pas vaincre par le crime ».

Il a indiqué que face à la situation complexe de l'île, l'unité et l'engagement en faveur de la révolution sont les principales armes pour résister et vaincre.

M. Díaz-Canel a rappelé que « Cuba vit, travaille, résiste et crée sous les bombes silencieuses d'une guerre dont l'objectif principal est l'activité économique ».

Il a souligné que l'objectif est de faire céder le peuple par la faim et le besoin sous le poids de la politique criminelle des États-Unis qui a été décrite dans ses grandes lignes dans le célèbre mémorandum Mallory en 1960 et qui, au cours de ces six décennies, n'a fait qu'augmenter son agressivité.

Il a reconnu la responsabilité de « l'État et du gouvernement pour faire face à cette très grave éventualité de la manière la plus créative », tout en affirmant que les dirigeants du pays ne se reposent pas sur leurs lauriers pour surmonter la guerre économique qui a un impact si dur sur la qualité de vie du peuple. (Source : Prensa Latina)