La Havane, 30 octobre, (RHC)-
La Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) a exprimé son soutien ferme au projet de résolution appelant à la levée du blocus de Cuba par les Etats-Unis.
La représentante aux Nations Unies du Honduras, pays qui assure la présidence tournante de la CELAC, a souligné que l'application de mesures coercitives et unilatérales non soutenues par le droit international, ni par la lettre, l'esprit ou les objectifs et principes de la Charte des Nations Unies est incongrue.
« Aucun membre ne devrait y contrevenir ou les compromettre; les États membres devraient modifier leurs actions nationales et internationales conformément aux droits, obligations et principes énoncés dans la charte », a-t-il souligné.
La CELAC a réitéré sa profonde préoccupation face au durcissement de la politique et son rejet de la dimension extraterritoriale du blocus, qui a un impact sérieux sur les transactions financières internationales du pays caribéen et sur le bien-être du peuple cubain.
La diplomate hondurienne a également exprimé son désaccord avec l'inscription de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme.
Au nom de la CELAC, la diplomate hondurienne a rappelé que cette liste, en plus d'être infondée, renforce l'effet d'intimidation des restrictions liées au blocus et compromet les possibilités pour Cuba de nouer des relations commerciales et financières avec des partenaires internationaux.
«La CELAC réitère son rejet catégorique de l'application de lois et de mesures contraires au droit international telles que la loi Helms-Burton, y compris ses effets extraterritoriaux, ainsi que la persécution croissante des transactions financières internationales de Cuba, qui est contraire à la volonté politique de la communauté internationale», a-t-elle souligné.
Elle a également rappelé que la politique de blocus à l'égard de Cuba cause des dommages considérables et injustifiables à l'économie cubaine.
Source : Prensa Latina