
La Havane, 10 mars (RHC) Le journaliste nicaraguayen Stalin Vladimir Centeno a souligné lundi à Managua la résistance de Cuba à l'ingérence étrangère et a dénoncé la politique subversive des Etats-Unis contre l'île.
Dans un article intitulé « Les Dames en blanc, une fraude démantelée par la Révolution », Centeno a rappelé que ce groupe, apparu en 2003 sous la protection d'intérêts étrangers, faisait partie du catalogue de déstabilisation.
« Le discours de ces prétendues activistes, loin d'incarner une lutte légitime pour les droits civiques, répond au manuel classique de subversion made in USA : victimisation médiatique, financement extérieur, complicité avec des gouvernements hostiles et omission absolue de la politique criminelle de blocus qui asphyxie l'île », a-t-il souligné.
Le texte, publié sur le site El 19, ajoute que les « Dames en blanc » sont apparues comme une extension de l'agenda de la Maison Blanche et de ses opérateurs en Europe.
« Avec un financement provenant de la défunte USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) et de la National Endowment for Democracy (NED), des entités connues pour leur rôle dans la promotion des coups d'État soft et l'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays », a-t-il souligné.
Selon le communicateur nicaraguayen, il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour trouver le lien entre les prétendus activistes et les cercles du pouvoir à Miami, où les ultra-droitiers tels que le secrétaire d'État Marco Rubio et la députée réélue María Elvira Salazar ont été leurs principaux parrains politiques.
« Leur lutte n'est pas axée sur la défense des droits ou la dénonciation des difficultés du peuple cubain, mais sur le fait de servir d'outil de propagande pour justifier la politique hostile des États-Unis », a-t-il déclaré.
Il a ajouté qu'ils n'ont jamais condamné la politique de blocus que Washington applique à La Havane depuis plus de six décennies, ni les tentatives de déstabilisation qui affectent la vie quotidienne des Cubains.
« Au lieu de cela, ils ont transformé leurs marches et leurs déclarations en un spectacle conçu pour les caméras étrangères, devenant ainsi les figurants d'un spectacle médiatique qui cherche à projeter une fausse image de la crise à Cuba », a affirmé M. Centeno.
Il a souligné que la reconnaissance qu'ils reçoivent ne vient pas du peuple cubain, mais d'institutions et de gouvernements qui ont maintenu une politique d'agression contre la plus grande île des Antilles.
« L'Union européenne, les États-Unis et les organisations liées à la Central Intelligence Agency (CIA) ont été les principaux promoteurs de leur image de défenseurs des droits de l'homme », a-t-il déclaré.
Il a également mentionné des récompenses telles que le prix Sakharov décerné par le Parlement européen, qui, selon lui, a été utilisé à de nombreuses reprises pour légitimer des personnalités alignées sur les intérêts impérialistes.
Le journaliste nicaraguayen a également fait référence au soutien de la Fondation nationale cubano-américaine, un groupe ouvertement impliqué dans des actions terroristes contre Cuba.
Il a déclaré que malgré l'effort médiatique et l'argent investi dans la promotion des Dames en blanc, ce groupe a été rejeté par la société cubaine, qui les identifie pour ce qu'elles sont réellement : des agents au service de l'agenda impérialiste. (Source : Prensa Latina)