Bruxelles, 14 octobre (RHC).- Le chef de l'équipe européenne qui négocie la normalisation des relations entre l'Union Européenne et le gouvernement cubain , Christian Leffler, a demandé aux États-Unis de lever le blocus économique , commercial et financier qu'ils font subir à Cuba depuis plus de 50 ans.
Il a mis l'accent sur le fait que cette mesure est un obstacle pour les réformes économiques dans notre pays.
Au sein de la Commission des Affaires étrangères du Parlement Européen, Christian Leffler a rappelé que le président des États-Unis, Barack Obama, considère comme obsolète et comme contraire aux résultats escomptés ce blocus et qu'il a demandé au Congrès étasunien de le lever. « Nous sommes pleinement d'accord avec ce qui sera fait, nous le croyons nécessaire depuis longtemps » -a-t-il signalé-.
À ce propos, Christian Leffler a indiqué que le blocus n'est pas seulement un obstacle pour le développement des relations entre Cuba et les États-Unis, mais aussi pour que des réformes économiques aient lieu dans notre pays.
Le chef de l'équipe négociatrice de l'Union Européenne s'est montré optimisme en ce qui concerne la signature d'un accord final sur la normalisation des relations avec Cuba l'année prochaine.
« Nous espérons qu'au cours de la prochaine ronde de conversations à Bruxelles, l'on pourra avancer et qu'avec deux autres rondes l'année prochaine, nous nous rapprocherons de l'accord final. Nous pensons que, techniquement, cela est possible » -a-t-il relevé-.
Il a rappelé que la dernière rencontre, la cinquième ronde de conversations, entre les deux parties a eu lieu à La Havane en septembre et que la prochaine se tiendra à Bruxelles à la fin-novembre ou début décembre.
En ce qui concerne l'évolution des conversations, Christian Leffler a mis l'accent sur le fait que si , rien qu'en seulement un an et demi, les deux parties se sont réunies à cinq reprises, les choses vont bien.
Il a rappelé que pour conclure l'accord de dialogue politique et de coopération avec le Canada il a fallu trois ans et demi et 13 rondes de négociations.