La Havane, 2 mars (RHC/PL).- Cuba a confirmé ce mardi à Mexico son engagement envers le Plan pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’élimination de la faim et de la pauvreté en 2025, présenté par la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.
«Notre pays apporte ses efforts et les programmes mis en place pour appuyer la production d’aliments, programmes qui nous ont mis à l’avant-garde des pays qui ont atteint de façon anticipée le but fixé par le Premier Sommet mondial sur l’Alimentation» a signalé José Miguel Rodriguez, vice-ministre cubain de l’Agriculture, au cours de la 34e conférence régionale de la FAO, organisée ce mardi à Mexico.
Le vice-ministre cubain de l’Agriculture a rappelé que le directeur de la FAO a salué le fait que Cuba se trouve parmi les 16 pays qui ont les meilleurs résultats en ce qui concerne la réduction de la faim.
Il a souligné que Cuba a obtenu ces résultats malgré le blocus économique, commercial et financier par lequel les Etats-Unis nous obligent à nous procurer des aliments sous diverses latitudes, bien souvent beaucoup plus chers.
«Il y a un effort des producteurs cubains et la volonté de réduire la facture de plus de 2 milliards de dollars dépensés en aliments pour la sécurité alimentaire» a-t-il relevé.
Devant les participants à la réunion régionale de la FAO, le chef de la délégation cubaine a plaidé pour la permanence de l’Office de la FAO à Cuba, en faisant allusion au programme de rajustement économique que connaît cet organisme des Nations Unies.
«Nous avons expliqué tout ce que nous faisons, que nous sommes une île importatrice d’aliments, qui plus est le seul pays en butte à un blocus qui dure déjà plus d’un demi-siècle, que nous précisons des connaissances et du transfert de technologies de la FAO pour continuer à aller de l’avant»
Il a d’autre part rappelé que Cuba est située dans une des régions les plus touchées par le changement climatique.
«Cette année la saison d’hiver pour les plantations s’est vue affectée par de fortes pluies dans le centre du pays qui ont endommagé la culture de la pomme de terre, de la tomate et du tabac, alors que dans l’Est règne une sécheresse prolongée, ce qui présuppose que la FAO doit tenir compte de ces particularités et des efforts que dispense Cuba à la production d’aliments et à la sécurité alimentaire» a conclu le vice-ministre de l’Agriculture devant la 34e conférence régionale de la FAO.