Blocus de médicaments et d’aliments contre Cuba: C’est sûr : ils n’iront pas au « ciel »

Editado por Tania Hernández
2017-05-16 16:11:51

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Par Nicanor León Cotayo

J’admets qu’après avoir écrit plusieurs livres sur la politique de siège des États-Unis contre La Havane, il y a quelque chose d’inoubliable pour moi.

Lorsque Washington a interdit la vente d’aliments, de médicaments et d’équipements médicaux qu'il fournissait traditionnellement à son voisin caribéen.

Cela a eu lieu le 14 mai 1964 et a fait partie de la politique de blocus amorcée dès le début 1959 lorsque la Révolution cubaine a triomphé.

La raison? Des indices sur une possible fin graduelle du statut néocolonial de Cuba et le début d’un programme de justice sociale pour la majorité de ses habitants.

Voici le “pêché” que n’ont jamais pardonné et que ne pardonneront pas, les chefs du Nord.

 L’un des châtiments est arrivé le 14 mai, il y a plus de 50 ans, lorsque la Maison Blanche a suspendu toutes les ventes de médicaments, d’aliments et d’équipements médicaux à destination de La Havane.

Le lendemain, le 15 mai 1964, le journal The New York Times a publié un éditorial qui se faisait l’écho de la préoccupation de nombreux étasuniens pour le cap pris par la politique vis-à-vis de Cuba.

En utilisant un langage inusuellement cru, l’éditorial, internationalement diffusé par l’Associated Press, l’AP, signalait:

“Les aliments et les médicaments étaient les seules marchandises qui pouvaient être embarquées pour Cuba sans la permission du gouvernement…

 “maintenant des permis spéciaux sont nécessaires, bien entendu pour faire diminuer ces embarquements »

“Ce n’est ni la façon de gagner la guerre froide contre Cuba- considérait le Times, ni la façon de présenter au monde une image des États-Unis comme pays humanitaire et magnanime.


“Les États-Unis ne gagneraient rien en affamant les Cubains, ils ne feront pas d’amis à Cuba en les faisant souffrir faute de médicaments ”.

Excellent article du Times.

Mais, où se trouvait le fond d’une décision aussi barbare que celle-là?  

Peut-être que le mémorandum qu’un haut fonctionnaire du Département d’État, Lester Mayory a adressé à son chef, le 6 avril 1960 pourrait aider à l’expliquer, jusqu’à un certain point.

Que disait ce texte?

“La majorité des Cubains appuient Castro. Il n’y a pas d’opposition politique efficace (…) Le seul moyen possible d’en finir avec l’appui interne au régime, c’est de provoquer le mécontentement et le découragement moyennant l’insatisfaction économique et les pénuries (…)

“Il faut mettre en pratique rapidement tous les moyens possibles pour affaiblir la vie économique (…)

“Une mesure qui pourrait avoir un impact très fort serait refuser à Cuba tout financement et livraisons, ce qui réduirait les revenus et les salaires réels, provoquerait la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement ”.
 

(Tiré de Cubasí)

 



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