Par : Pedro Martínez Pírez

Tous ceux qui suivent attentivement et objectivement l’actualité cubaine de ces derniers temps auront pu voir qu’à la bataille contre le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis infligent à Cuba et que l’administration Trump renforce à chaque instant, vient s’ajouter le combat contre la bureaucratie, pour la transparence et pour la qualité.

Le président cubain, Miguel Díaz-Canel et l’ensemble des dirigeants du gouvernement travaillent sans répit pour le perfectionnement de la société cubaine.

Au cours de la réunion de bilan annuel du secteur bancaire et financier, samedi dernier, le président Díaz-Canel a rappelé le théâtre dans lequel s’est développée l’économie cubaine en 2019, un panorama caractérisé essentiellement par la recrudescence de la persécution financière et par les mesures prises par Washington visant à empêcher l’arrivée de carburants à Cuba.

Mais il a indiqué que l’une des principales questions qui ternissent le travail de la banque nationale est la qualité des services. «Il faut alléger la bureaucratie dans l’activité bancaire pour ce qui est des services à la population et aux divers secteurs économiques » a alors souligné le président cubain.

A un autre moment de son intervention Miguel Díaz-Canel a souligné qu’à Cuba, l’activité des banques n’est pas encore à la hauteur nécessaire en ce qui concerne le commerce électronique.

Toujours au sujet de la qualité des services, il a indiqué en toute franchise qu’il faut travailler pour éliminer les files d’attente, alléger les démarches et apporter des solutions aux problèmes de la population, car bien souvent les distributeurs électroniques ne marchent pas. «Nous devons penser à ce dont les gens ont besoin.»

Le président cubain a souligné que cette année la priorité est la mise en ordre de la question monétaire, de perfectionnement de la politique créditrice et de l’informatisation, car Cuba est appelée à se doter d’une banque plus moderne et actualisée.