Davantage de pays ont besoin d’aide alimentaire

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-03-09 18:08:20

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Par : Guillermo Alvarado

Alors que dans ce monde la production d’aliment suffit pour toute l’humanité, la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, a averti la communauté internationale de l’augmentation du nombre de pays ayant besoin de l’aide extérieure pour satisfaire les nécessités nutritionnelles de leur population.

Un rapport de la FAO diffusé le 4 mars dernier rajoute deux autres pays africains, la Namibie et la Tanzanie, sur la liste des pays qui ne disposent pas de ressources suffisantes pour garantir à ses habitants, un droit humain essentiel, le droit à l’alimentation.

A la sécheresse prolongée, principale cause de ces carences sont venus s’ajouter les effets des véritables nuées de criquets qui dévorent de vastes zones de cultures dans le continent noir.

Chose curieuse, en 2019 les récoltes de plusieurs grains de base comme le maïs et le bled ont connu un regain dans le monde et les perspectives pour cette année sont considérées comme favorables.

Toujours d’après la FAO, la production de céréales dans 51 pays à de bas revenus a augmenté de 1% et cependant, cette augmentation n’a pas suffi pour palier à une situation qui affecte des millions d’êtres humains.

Au total, ce sont aujourd’hui 42 pays qui requièrent de l’aide internationale pour offrir un minimum de nourriture à leur population et 32 d’entre se trouvent en Afrique, un continent pourtant riche en ressources naturelles qui vit, encore de nos jours, des conséquences de la colonisation et le pillage de l’Europe, y compris la traite abjecte des esclaves.

L’Asie et au Moyen-Orient recensent 8 autres États présentant de graves problèmes de malnutrition et de famine et en Amérique Latine la FAO en registre deux : Haïti et le Venezuela.

Au sujet de la Patrie de Bolivar, il faudrait dire que la cause des carences alimentaires découle de la guerre brutale économique et commerciale que les Etats-Unis lui imposent. Washington assiège, boycotte et poursuit les transactions commerciales du Venezuela que ce soit pour acheter des aliments ou des médicaments.

Faire souffrir des millions de Vénézuéliens, y compris des enfants, des personnes âgées et des malades, est la méthode utilisée par Washington pour tenter de briser la résistance du peuple et de s’emparer de grandes réserves de pétrole, l’obscur objet de son désir.

De manière globale, il y a un autre facteur qui a aussi une incidence dans les carences nutritionnelles d’une bonne partie du monde : le modèle irrationnel de consommation qui règne dans les pays développés.

A l’heure actuelle, un milliard 300 millions de tonnes d’aliments termine à la poubelle, un gaspillage qui s’avère un véritable crime quand on sait que des millions de personnes sont affamées dans le monde.

Aux États-Unis et en Europe occidentale, chaque personne jette en moyenne tous les ans à la poubelle entre 95 et 115 kilos de nourriture.

Au-delà des effets démontrés du changement climatique dans l’agriculture, des maladies des plantes et des animaux et des phénomènes naturels, beaucoup plus de gens meurent et souffrent faute d’aliment à cause de l’indifférence, de l’égoïsme et du manque de sensibilité encouragés par un système où les valeurs semblent inversées, où un objet est plus précieux qu’un être humain.

Il faudrait rappeler plus souvent les propos du Che à ce sujet : «La vie d’un seul être humain vaut des millions de fois plus que toutes les propriétés de l’homme le plus riche du monde».

 

Habría que recordar con más frecuencia aquel pensamiento del Che Guevara de que “vale pero millones de veces más la vida de un solo ser humano, que todas las propiedades del hombre más rico del mundo”.

 



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