Un pacte militaire qui vise le Venezuela

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-03-10 16:46:12

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Par Pedro Martínez Pírez

Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, vient de signer à Miami un pacte militaire avec le Chef du Commando Sud des États-Unis. Quelque chose de très suspecte aux temps où Washington redouble son hostilité à l’égard du Venezuela.

Sans donner des déclarations à la presse, Jair Bolsonaro et l’amiral Craig Faller, ont signé le mal nommé accord de défense au siège du Commando Sud d’où partent les opérations militaires des États-Unis à destination des Caraïbes, de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud.

Selon le communiqué du porte-parole du ministère brésilien de la Défense, l’accord ouvrirait le chemin pour que les États-Unis et le Brésil développent des projets conjoints incluant la possibilité d’améliorer et d’augmenter les capacités militaires du pays sud-américain.

La signature de la convention militaire a eu lieu au lendemain de l’entretien de Bolsonaro avec Donald Trump. Ils ont dit avoir analysé la situation au Venezuela et confirmé leur appui à l’opposant Juan Guaidó, reconnu par les États-Unis et le Brésil comme «président chargé du Venezuela».

Le Chef d’État vénézuélien, Nicolás Maduro, avait clairement dénoncé, la veille de la rencontre entre Trump et Bolsonaro et de la signature du pacte militaire entre les Etats-Unis et le Brésil, le plan de Washington visant à créer des conditions pour lancer l’intervention militaire au Venezuela.

Des analystes de Notre Amérique ont averti l’opinion que Washington tente d’utiliser les gouvernements du Brésil et de la Colombie pour tenter de renverser Nicolás Maduro dans le but stratégique de récupérer les grandes richesses pétrolières du Venezuela.

De là, le soutien que l’administration Trump accorde à la réélection ce mois-ci de Luis Almagro à la tête de l’OEA, l’Organisation des États Américains, l’homme qui a joué un rôle de premier plan dans le coup d’État contre le président de la Bolivie, Evo Morales et qui sert les intérêts de Washington au Venezuela.

L’empire nord-américain bouge ses pièces pour tenter de consolider son emprise sur la région qu’il a toujours considérée comme son arrière-cour naturelle mais où la révolte des peuples lui a opposé une résistance farouche.

 



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