Essentiels mais susceptibles d’être exclus

Editado por Reynaldo Henquen
2020-08-12 09:06:06

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Par: Guillermo Alvarado

Les travailleurs sans papiers et leurs familles font un important apport économique aux États-Unis en plus de réaliser des travaux essentiels en ces temps de pandémie, mais ils ont été exclus des programmes d’aide financière décrétés par le gouvernement de Donald Trump.

Selon une étude faite par l’Université de Californie à Los Angeles, UCLA, l’apport global de ce secteur, prenant en considération les résultats de leur travail et le niveau de consommation s’élève à un milliard 670 millions de dollars, c’est-à-dire, 1,67 billions selon la notation étasunienne.

En ce moment ils représentent une bonne partie de la main d’œuvre dans la production d’aliments dans la campagne ainsi que dans les services de santé pour soigner les malades de Covid-19.

Cependant ils ont été exclus du premier paquet d’aide financière accordé par le gouvernement tout comme de celui qui est débattu actuellement au Congrès et des décrets signés  la fin de semaine par Trump.

Il y a aux États-Unis plus de onze millions de travailleurs en situation irrégulière mais ils font un apport vital à l’économie de ce pays, sans recevoir en échange aucun bénéfice.

Étant donné qu’ils manquent de documents, ils ne peuvent pas obtenir une assurance maladie et les employeurs ne peuvent pas non plus la demander.

S’ils perdent leur emploi ils n’ont pas droit à des prestations sociales officielles, prestations que, doit dit en passant, le gouvernement a réduites dans son dernier décret de 600 à 400 dollars par semaine, une mesure critiquée par la direction du Parti Démocrate qui demande un montant plus important.

Raul Hinojosa, auteur du rapport multidisciplinaire de l’UCLA et directeur du Centre Nord-américain d’Intégration et Développement, a déclaré au quotidien mexicain La Jornada que le manque d’aide aux travailleurs sans papiers est une preuve des inégalités racistes systémiques aux États-Unis.

Il s’agit, a-t-il dit- du secteur le plus vulnérable et touché par la crise tant la crise sanitaire que la crise économique auquel l’on devrait donner des alternatives à court terme par l’accès à l’aide financière.

L’étude révèle que parmi les sans-papiers le chômage a grimpé à 29%, très supérieur à la moyenne nationale de 10,2%.

Essentiels mais susceptibles d’être exclus, dit le texte et il ajoute qu’ils ne sont pas seulement exclus des soutiens et des programmes fédéraux d’aide mais qu’ils perçoivent aussi les plus bas salaires et réalisent les travaux à plus haut risque face à la pandémie.

 



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