Convergence latino-américaine et caribéenne en faveur de la santé

Editado por Reynaldo Henquen
2023-01-30 09:12:20

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Par  Roberto Morejón

 

Convaincus de la nécessité de tirer les leçons de la pandémie de Covid-19, Latino-Américains et Caribéens ont décidé de mettre en place un mécanisme d'entraide pour éviter une autre éventualité fatale.

En témoignent les accords et les propositions formulés lors du septième sommet de la CELAC, la Communauté des États latino-américains et caribéens, en Argentine. Ce que les participants à ce Sommet  ont appelé l'Agence latino-américaine des médicaments semble prendre forme.

Le Mexique est le principal promoteur de l'initiative, mais plus d'une douzaine d'autres pays l'ont également soutenue.

Certains chefs de gouvernement considèrent qu'il s'agit d'un projet intéressant et utile, et il s'appuie sur les premiers encouragements du Mexique, dont la délégation à la réunion de la CELAC, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a montré une feuille de route.

Les objectifs sont certains et même ambitieux, puisqu'il s'agit de progresser dans l'autosuffisance sanitaire et de garantir l'accès à des médicaments de qualité, sûrs et efficaces.

Une rencontre  est d’ores et déjà prévue en février entre Marcelo Ebrard lui-même et des interlocuteurs de la région pour analyser l'offre présentée comme le résultat du plan d'autosuffisance sanitaire élaboré par la Commission économique des Nations unies pour l'Amérique latine.

La CEPALC, rappelons-le, repose sur la constitution d'une alliance de solidarité entre les agences sanitaires et les industries d'Amérique latine et des Caraïbes.

Il y a l'avantage que certains des médicaments inclus dans ce plan ont une reconnaissance de niveau 4, équivalent à la FDA, l'administration des denrées alimentaires et des médicaments des États-Unis.

Dans cette réalité, la convergence des entités susmentionnées et l'ébauche d'une homologation territoriale, qui n'existe pas actuellement, resteraient alors une réalité.

Cette mesure s'inscrirait dans un contexte international où le bloc monolithique des sociétés pharmaceutiques mondiales, basées dans le premier monde, s'oppose à l'ouverture de l'accès au marché pour les médicaments étrangers.

Si la proposition mexicaine, soutenue par d'autres pays, devait devenir une réalité, l'Amérique latine et les Caraïbes en bénéficieraient.

Cette région du monde accuse l'espérance de vie à la naissance  la plus réduite à cause de la pandémie, avec une perte moyenne de 2,9 ans en 2021 par rapport à 2019.

Rien ne pourrait être plus opportun que les nations membres de la CELAC concluent des accords pour se fournir mutuellement des remèdes, des vaccins et d'autres ressources, pour le bien de la santé de tous.

 

 



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