L'Iran progresse dans des domaines présentant un grand intérêt pour l'Amérique latine et les Caraïbes

Editado por Reynaldo Henquen
2023-06-16 10:29:48

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Par Roberto Morejón

Les deux premières étapes du président iranien Ebrahim Raisi en Amérique latine et dans les Caraïbes ont débouché sur des accords importants pour le pays perse, le Venezuela et le Nicaragua, dans les domaines de l'économie, de la technologie et de la science.

 L'Iran recherche une coopération mutuellement avantageuse avec le sous-continent, dans le respect de l'indépendance et de la souveraineté de chaque État, même si des tiers lui prêtent des intentions perverses.

 Malgré les sanctions prises à son encontre, principalement par les États-Unis, l'Iran est un pays technologiquement avancé.

 Cela s'explique par le fait que la pression extérieure a encouragé son peuple à surmonter ses limites.

 Lors d'une visite qualifiée d'historique par les deux gouvernements, le président iranien et son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, ont signé des accords décisifs.

 Les domaines de coopération sont vastes : énergie, exploitation minière, construction de distilleries de pétrole et de centrales électriques, équipements de communication, production et assemblage de véhicules et de tracteurs.

 Il n'y a aucune raison de dénigrer les 25 accords signés entre Caracas et Téhéran, car ils vont dans le sens du développement du Venezuela et de l'apport de ressources financières au pays d'Asie centrale.

 Après avoir confirmé que le commerce bilatéral atteindra 10 milliards de dollars par an, le visiteur s'est rendu au Nicaragua, où il a reçu un accueil populaire.

Le chef de l'État Ebrahim Raisi a rencontré son homologue Daniel Ortega à Managua et tous deux ont appelé à l'approfondissement des relations dans les domaines économique, politique, culturel et autres.

Ortega a souligné la coïncidence entre le triomphe de la révolution islamique et le processus sandiniste en 1979.

Une coexistence historique qui sert de tremplin pour travailler dans des domaines mutuellement bénéfiques, dans la sphère civile, avec un caractère pacifique.

Les visites du président Raisi au Venezuela et au Nicaragua ne doivent pas être interprétées comme une action contre des tiers, mais plutôt comme une réaffirmation de l'intérêt de Téhéran à développer ses liens avec l'Amérique latine et les Caraïbes.

Le porte-parole du département d'État américain, John Kirby, n'a pas eu raison de qualifier cette visite de "déstabilisante".

Les Vénézuéliens, par exemple, ne croient pas aux fantômes évoqués par M. Kirby et ont souligné la déclaration du président Raisi : "Nous avons soutenu le peuple vénézuélien dans les jours difficiles, et nous le soutiendrons".



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