Milei en tournée, alors que l'Argentine vit des jours difficiles

Editado por Reynaldo Henquen
2024-02-07 22:10:38

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par María Josefina Arce

 

Le président Javier Milei est parti en tournée en Israël, en Italie et au Vatican, tandis qu'en Argentine ses réformes impopulaires sont mises en œuvre, ce qui implique l'affaiblissement de l'État, et l'agitation populaire s'accroît.

 

Au cours de sa campagne électorale, Milei a promis la privatisation des entreprises publiques et, ces dernières heures, il a annoncé l'intervention pour un an, avec possibilité de prolongation, de médias tels que l'agence de presse TELAM et Radio y Televisión Argentina.

 

Selon les rapports, les intervenants nommés par les autorités sont associés à de grands groupes d'entreprises et au mouvement politique de l'ancien président Mauricio Macri, dont la gestion de 2015 à 2019 et la subordination au FMI, Fonds monétaire international, ont signifié une aggravation de la situation économique du pays.

 

La Fédération argentine des travailleurs de la presse a immédiatement condamné la mesure qui, selon elle, vise à privatiser ces médias, qui ont leur propre structure de gestion, établie par les lois qui les ont créés.

 

Dans ce contexte, la Chambre des députés devra reprendre le débat sur la loi omnibus controversée, qui avait déjà été approuvée vendredi dernier dans son ensemble, mais qui, à partir de mardi, devait être analysée chapitre par chapitre.

 

Cependant, le parti au pouvoir, La Libertad Avanza, n'ayant pas obtenu le consensus nécessaire pour approuver des articles tels que la privatisation des entreprises publiques et l'augmentation des sanctions pour les manifestations sociales, il a manœuvré pour renvoyer la loi en commission, ce qui signifie qu'elle devra être analysée à nouveau.

 

La loi Omnibus, ainsi que le décret dit de nécessité et d'urgence, ont donné lieu à de nombreuses manifestations dans le pays et à la première grève générale du président Milei en janvier.

 

En fait, son premier débat à la chambre basse a été marqué par le rassemblement de milliers d'Argentins devant le Congrès, en signe de rejet des politiques d'austérité du président ultra-libéral. Les manifestants ont été violemment réprimés à coups de balles en caoutchouc, de matraques et de gaz lacrymogènes.

 

Dans ce contexte, le mécontentement continue de croître et les secteurs les plus vulnérables voient leurs besoins augmenter et ne bénéficient pas d'un soutien adéquat de la part du gouvernement.

 

Selon certaines informations, les autorités ont cessé d'envoyer des fonds et de la nourriture aux cuisines communautaires, qui accueillent chaque jour de plus en plus de personnes, en raison de la situation économique critique.

 

Cette action, dénoncée pénalement, a également poussé de nombreuses personnes à manifester devant le ministère du capital humain, qui regroupe les anciens ministères de la santé, de l'éducation, du travail et du développement social.

 

L'Argentine vit des jours difficiles. Le gouvernement du président Milei poursuit son plan d'austérité, salué par le FMI, bien connu dans le pays sud-américain pour ses recettes néolibérales qui mènent à la privatisation et à la pauvreté.



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