Inégalités dramatiques et insultantes dans le monde

Editado por Tania Hernández
2016-01-20 12:58:53

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Par Guillermo Alvarado

Un petit groupe de personnes privilégiées, qui ne dépassent pas le nombre de 62 dans le monde, entre des oligarches, des magnats du pétrole, propriétaires des grandes institutions financières et des héritiers d'énormes capitaux, ont entre leurs mains la même quantité de ressources que la moitié la moins favorisée de l'ensemble de l'Humanité.

 

C'est l'ONG britannique OXFAM qui a fourni cette information qui donne des frissons. Une publication de cette organisation détaille comment la brèche existant entre riches et pauvres s'agrandit au lieu de se réduire.

Ces 5 dernières années, malgré la dite crise financière globale qui a obligé à la fermeture de milliers d'entreprises, laissant dans le chômage des millions de travailleurs, la fortune de ces 62 personnes s'est accrue de 44%.

Entre temps, le patrimoine de la moitié la plus pauvre de la planète a diminué de 41%. Ces données permettent de constater qui a été réellement affecté par cette crise et qui en a bénéficié. Pourtant les grands propriétaires et plusieurs États brandissent l'argument de la crise pour justifier l'érosion des droits et de la qualité de vie de leurs employés.

Le phénomène de la concentration de la richesse en peu de mains a été étudié durant beaucoup. Les théories à ce sujet n'abondent pas les solutions. Pourquoi? Parce que celles-ci passent par le démantèlement d'un système: le capitalisme, qui se nourrit de la souffrance et des efforts des majorités pour la jouissance de quelques peu.

 

Tobías Hauschild, de la filière allemande d'Oxfam, signale que dans le monde actuel il y a des règles qui sont faites pour les super riches, cela rend très difficile la lutte contre la pauvreté et les maladies. Les exemples abondent. Il suffit de jeter un œil dans un des pays faisant partie de ce qui durant longtemps a été connu comme le Tiers Monde et qui reçoit maintenant l'appellatif métaphorique de Pays en développement, mais qui en fin de comptes sont la même chose: des milliards de millions d'exploités contrôlés par une poignée de riches.

On a l'exemple du Mexique où la fortune de 4 personnes équivaut à 9% du PIB. Ces 4 personnes ont augmenté leurs capitaux dans des secteurs qui ont été privatisés, qui bénéficient de concessions ou qui sont contrôlés par le gouvernement.

Grâce à cette alliance entre politiques et millionnaires, l'évasion d'impôts parmi les hommes d'affaires atteint des niveaux honteux.

Si un travailleur ou un petit propriétaire viole les lois fiscales, il est écrasé. Cependant 9 sur 10 grandes firmes ont des filiales dans des paradis fiscaux.

 

Un nouveau système économique et financier bénéficiant à tous s'avère nécessaire -a déclaré Tobias Hauschild à la veille du Forum de Davos, où 2500 hommes politiques, gouvernants, chefs d'entreprises et scientifiques de 100 pays vont discuter, une fois de plus, de la solution de ces problèmes. Il faut s'attendre à ce qu'une fois de plus, ils apportent beaucoup d'idées et peu de solutions.

Peut-être dans ce village des Alpes suisses nul ne se souvienne que ce système existe d'ores et déjà. Il s'appelle socialisme. Là où ses ennemis l'ont laissé fonctionner tranquillement, il a donné des résultats excellents, il a sauvé des millions d'êtres Humains de la pauvreté et les inégalités.

 

 

 



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