Les Palestiniens restent vulnérables face aux attaques israéliennes

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2016-06-14 13:10:07

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Par Guillermo Alvarado


 

Un demi-siècle d'occupation israélienne a laissé comme séquelle non seulement la violation massive et constante des droits humains du peuple palestinien mais encore l'érosion constante de l'ordre juridique international à cause de l'impunité avec laquelle Tel-Aviv perpètre ses crimes.

Ce constat est recueilli dans un rapport rendu public récemment par l'Office de Coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies sur la situation dans les territoires occupés.

Intitulé «Vies Fragmentées», le rapport fait état des pénuries que vivent au quotidien près de 5 millions d'êtres humains soumis à des conditions indignes.

David Carden, responsable de cette entité des Nations Unies pour les territoires occupés, a indiqué que plus de 2 millions et demi de Palestiniens ont besoin d'aide humanitaire urgente, dont un million 300 mille vivent dans des conditions insultantes de pauvreté dans la Bande de Gaza.

Dans cette dernière zone, la situation s'est avérée encore plus intolérable après l'été 2014 lorsque le régime d'Israël, dans le cadre de l'opération «Bordure protectrice», a bombardé pendant 51 jours et sans discrimination des écoles, des hôpitaux, des logements et tout type d'infrastructure sous le regard indifférent des puissances occidentales.

Une des images les plus douloureuses de cette escalade de violence montre des soldats israéliens ouvrant le feu, depuis une vedette rapide, sur des enfants palestiniens qui jouaient dans une plage.

Durant cette opération, le régime israélien a tué 2 310 Palestiniens et blessé 11 000 autres. 100 000 autres ont perdu leur toit et sont ainsi devenus réfugiés sur leur propre sol. L'immense majorité d'entre eux restaient déplacés au moment de la rédaction du rapport.

«Vies fragmentées» fait également mention des 6 000 Palestiniens prisonniers dans des pénitenciers israéliens, dont plus de 400 sont des mineurs et contre lesquels il n'y a pas de raisons juridiques suffisantes pour les mettre en prison.

La dévastation israélienne s'est également acharnée contre l'environnement. L'année dernière, les Israéliens ont arraché ou détruit plus de 11 mille arbres appartenant à des familles palestiniennes, ce qui revient à une tragédie de grandes proportions dans un terrain presque désertique.

Se moquant des timides protestations de la communauté internationale, Israël a accéléré cette année la destruction d'édifications en Cisjordanie. Au mois d'avril, on comptait 598 démolitions, un chiffre supérieur au total de toute l'année dernière.

Chaque logement détruit, rappelons-le, se traduit par la mise en conditions d'indigence d'au moins une famille.

L'Office de Coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies sur la situation dans les territoires occupés a réclamé un changement fondamental dans la stratégie internationale à l'égard d'Israël visant à mettre fin d'une fois pour toutes à une barbarie impropre du 21e siècle.

Ce changement de stratégie n'aura jamais lieu tant que les États-Unis et leurs alliés, surtout l'Union Européenne, appuieront le régime sioniste et couvriront ses excès contre le peuple palestinien, excès qui pèsent sur la conscience de toute notre espèce.

 



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