La négation perverse du changement climatique

Édité par Reynaldo Henquen
2017-11-17 13:58:07

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Le Pape François a envoyé un message aux participants à la conférence internationale sur le changement climatique qui se tient à Bonn, en Allemagne, lettre dans laquelle il lance un appel à ne pas tomber dans la perversité de nier le changement climatique ou d'adopter des positions comme l'indifférence face aux effets dévastateurs du réchauffement global. 

Le message du Souverain Pontife est opportun car il joint sa voix à beaucoup de personnalités du monde entier qui mettent l'accent sur la nécessité de consolider des instruments comme l'Accord de Paris pour éviter une élévation démesurée de la température sur la planète à cause des émissions des gaz à effet de serre.

Pendant que les experts siègent en Europe, l'intellectuel étasunien Noam Chomsky a mis l''accent sur le fait que l'humanité est en train de construire l'astéroïde qui provoquera la sixième extinction massive de l'histoire, faisant référence à la catastrophe qui a rayé de la surface de la planète des animaux gigantesques comme les dinosaures.

Noam Chomsky a participé dans la capitale mexicaine à un Forum, aux côtés d'autres experts dont Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la CEPAL, la Commission Économique de l'ONU pour l'Amérique Latine et les Caraïbes et Mario Molina, Prix Nobel de la Paix de Chimie en 1996, qui a été l'un des premiers a tirer la sonnette d'alarme au sujet de l'amincissement de la couche d'ozone.

Les interventions ont porté sur le danger qu'implique pour notre espèce le fait que les États-Unis, l'un des principaux émetteurs de gaz polluants, sont gouvernés par des politiques comme Donald Trump qui s'obstine à affirmer que le changement climatique est un mythe et que l'homme peut continuer à appliquer son système de production et de consommation à outrance.

Au cours de son récent périple en Asie, le chef de la Maison-Blanche a réaffirmé le retrait de son pays de l'Accord de Paris considéré par beaucoup comme l'un des derniers espoirs pour éviter un désastre planétaire.

Dans son intervention, Noam Chomsky a également signalé qu'actuellement ce n'est plus le dit capitalisme classique qui est en vigueur, mais la maxime vile, définie par Adan Smith cela fait deux siècles, du gain exagéré de quelques uns au-dessus de l'intérêt du reste de l'humanité.

Lawrence Krauss, directeur du projet « Origines », de l'Université Publique d'Arizona, a lancé un appel à faire pression sur le gouvernement des États-Unis afin qu'il abandonne sa politique suicidaire de négation du changement climatique, un phénomène qui n'est plus ni un avertissement ni une possibilité mais qui est devenu une réalité.

Cet intellectuel a rappelé qu'en 2050, dans seulement 33 ans, il y aura quelque 200 millions de personnes déplacées à cause des sécheresses et d'autres changements météorologiques.

D'ici là, en plus, l'élévation du niveau de la mer aura submergé de nombreuses îles dans le monde entier y compris dans les Caraïbes.

Au sujet des propos du Pape François et de l'attitude du président des États-Unis sur ces problèmes : vous vous souvenez chers amis de la façon de raisonnement créée par Aristote appelée syllogisme, qui se base sur l'utilisation de deux prémisses et d'une conclusion.

Ce n'est pas compliqué : nier le changement climatique -a-dit le Pape- est une perversité : Donald Trump nie le changement climatique donc Trump est pervers. Facile n'est-ce pas?

 

 

 



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