Des tambours de guerre contre le Venezuela

Édité par Reynaldo Henquen
2018-09-17 14:29:13

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Luis Almagro, le patron du ministère des colonies des États-Unis, appelé à tort Organisation des États Américains,OEA, a lancé, depuis la Colombie, de nouvelles menaces d'intervention militaire contre la République Bolivarienne du Venezuela sous prétexte d'une présumée crise humanitaire dans ce pays.

Sur le pont international Simón Bolívar qui relie ces deux pays sud-américains et affichant des airs de bienfaiteur pendant qu'il distribuait quelques dollars et euros à ceux qui lui demandaient de l'aide, l'homme chargé par Washington de se placer à la tête de la croisade contre le président Nicolás Maduro n'a pas hésité à proférer des insultes qui démontrent sa basse condition humaine.

Ainsi donc, Luis Almagro a affirmé qu'en ce qui concerne une agression armée pour renverser le président Maduro, c'est une option n'est pas à écarter. De cette façon il a confirmé de nombreuses dénonciations sur le fait qu'un coup d'état militaire est train d'être préparé.

J'insiste sur le fait qu'il ne faut pas oublier l'avertissement de la journaliste argentine Stella Calloni et du président de la Bolivie, Evo Morales, sur le fait que le Commandement Sud des Forces Armées des États-Unis à un plan à cette fin et qu'il a déjà été signé par le chef de ce corps de l'armée étasunienne, l'amiral Kurt Tidd.

Dans cette feuille de route pour agresser la Révolution Bolivarienne, l'axe central est que les forces armées de plusieurs pays latino-américains fassent le sale travail sous la supervision de l'OEA et, bien sûr, avec le financement et l'organisation des États-Unis qui garderaient le butin.

C'est le sens des diatribes de l'Almagro discrédité quand il a accusé le gouvernement de Maduro de commettre des crimes contre l'humanité et de provoquer des souffrances à ses concitoyens.

L'on se rend compte du fait que ce monsieur ne lit pas les journaux et s'il le fait il ne comprend pas ce qu'il lit car, autrement, il aurait appris depuis un bon moment qu'en matière de crimes contre l'humanité, le casier de ceux qui paient son salaire est plus que chargé.

Hiroshima et Nagasaki, le Vietnam, le Guatemala, Cuba, la République Dominicaine, le Panama, le Nicaragua, la Palestine, la Libye,l'Irak et l'Afghanistan,

pour ne citer que quelques uns, ont souffert l'assaut de ces politiques qui ont coûté des centaines de milliers de morts,de disparus et de torturés par les États-Unis qui n'ont pas hésité à utiliser des armes d'extermination massive où bon leur a semblé.

Que peut savoir Almagro de crimes contre l'humanité alors que cela fait des années qu'on lui a bandé les yeux à Washington, comme l'on faisait aux chevaux de la noria, afin qu'ils ne voient que ce qui intéresse leurs maîtres?

Ou il se peut qu'il pense que nous ne sous sommes pas rendus compte du fait que les récentes manœuvres militaires UNITAD dans la Caraïbe Colombienne ont été un entraînement de ce qui pourrait être l'invasion contre la République sœur du Venezuela.

Avant d'annoncer les tambours de guerre, Luis Almagro ferait bien de rappeler que dans l'enfer de Dante, le neuvième cercle, le plus atroce de la souffrance éternelle, accueille justement les traitres et que sûrement Caïn et Judas partageraient avec plaisir leurs peines avec lui.

 

 

 

 

 

 



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